Dans un entretien accordé à l’agence libanaise de presse al-Markaziya, Samir Geagea, le président du parti des Forces libanaises (FL), a estimé que le Secrétaire général du parti pro-Iran le Hezbollah, a eu recours à l’escalade au sujet de la frontière maritime avec Israël afin d’adresser un message en prévision de la visite du président américain Joe Biden au Moyen-Orient et d’affirmer que ses armes jouent toujours un rôle dans la «résistance».
A lire sur ce sujet :
- Biden au Moyen-Orient, hausse le ton contre l’Iran
- Un mouvement diplomatique autour du Liban. Quels sont les pays engagés (contre le Hezbollah)
S’exprimant au sujet de la présidentielle à deux mois de la fin du mandat de Michel Aoun, M. Geagea a affirmé que sa candidature « est en cours d’étude », alors qu’il avait indiqué au préalable être le candidat naturel à cette échéance électorale, vu qu’il bénéficie de la majorité des députés chrétiens au Parlement.
A lire :
- Le programme électoral des Forces Libanaises, présenté le 13 avril, s’inscrit dans la continuité de la Résistance née le même jour il y a 47 ans
- Avant même la tenue des législatives, la peur a déjà changé de camp
- Après les élections, le Liban risque la paralysie politique totale
Le pilier des souverainistes, Samir Geagea, a encore une fois mis en garde contre l’élection d’un président issu du camp rival, qui « plongera le pays dans l’enfer pendant six années supplémentaires ».
« Les députés de l’opposition doivent prendre conscience de leur responsabilité », a-t-il martelé. Ces derniers, il convient de rappeler, ne parviennent pas à unifier leurs rangs dans leur lutte contre le Hezbollah et ses alliés. Le chef des FL a enfin réaffirmé son soutien au commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, « s’il a des chances » de parvenir à la tête de l’État, a-t-il dit.