Vladimir Poutine. Les services secrets norvégiens révèlent la prochaine manœuvre du tsar: «des sous-marins équipés d’armes nucléaires»

(Rome, Paris, 14.02.2023). Les navires de la Flotte du Nord seront également équipés d’armes de destruction massive

Selon un rapport publié par les services de renseignement norvégiens, la Russie a placé une partie de ses actifs nucléaires sur des sous-marins et des navires de la Flotte du Nord, comme rapporté par le quotidien «Il Gazzettino».

«Des engins nucléaires ont été placés sur des sous-marins et des navires de surface de la Flotte du Nord. Les armes nucléaires tactiques constituent une menace particulièrement sérieuse dans plusieurs scénarios opérationnels auxquels les pays de l’OTAN peuvent participer», indique le rapport de la Norvège.

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En septembre de l’année dernière, le président russe Vladimir Poutine, dans un discours aux Russes, a déclaré que l’Occident avait franchi les limites dans sa politique anti-russe, ainsi que dans ses menaces constantes contre la Russie. Selon le Tsar, le chantage nucléaire a également été utilisé et des représentants de haut rang des pays de l’OTAN parlent de la possibilité et de la licéité d’utiliser des armes de destruction massive contre la Russie.

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Poutine a rappelé à l’Occident que la Russie surpasse les équipements militaires étrangers dans un certain nombre de composants et a averti ceux qui cherchent à faire chanter la Fédération de Russie avec des armes nucléaires que « la rose des vents pourrait tourner dans leur direction ».

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Le document sur les fondements de la politique d’État de la Fédération de Russie dans le domaine de la dissuasion nucléaire, approuvé par décret présidentiel, définit clairement les conditions de sa mise en œuvre.

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Selon les renseignements norvégiens. Conformément au document, la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas de « réception d’informations fiables sur le lancement de missiles balistiques attaquant le territoire de la Russie ou de ses alliés ; l’utilisation d’armes nucléaires ou autres de destruction massive sur le territoire de la Russie et de ses alliés ; l’impact de l’ennemi sur d’importantes structures étatiques ou militaires critiques, dont la défaillance entraînera une perturbation de la réponse des forces nucléaires ; l’agression contre la Russie avec l’utilisation d’armes conventionnelles, lorsque l’existence même de l’État est menacée ».

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