(Paris, Rome, 21 novembre 2022). Les milices pro-iraniennes ont de nouveaux ennemis imprévus dans l’est de la Syrie. Les anciens djihadistes de l’Etat islamique lèvent la tête à Deir Ezzor et la population locale est de plus en plus hostile aux groupes proches de Téhéran, qui se replient vers l’intérieur du territoire en renforçant les défenses
Les milices pro-iraniennes en Syrie commencent à craindre non seulement les raids israéliens, mais aussi l’État islamique et la population locale elle-même. Selon des sources locales rapportées par Francesco Bussoletti, journaliste et expert des principaux sujets liés à la défense et à la sécurité, dans le quotidien italien «Difesa & Sicurezza», plusieurs groupes proches de Téhéran ont abandonné certaines positions à Deir Ez-zor par crainte d’attaques, se déplaçant plus à l’intérieur de la région vers des zones plus protégées. Récemment, en effet, une escalade des attaques contre des patrouilles de groupe par des djihadistes pro-EI, a eu lieu. En outre, plusieurs chefs tribaux ne voient pas d’un bon œil le trafic illicite des milices, principalement la contrebande de drogue dans la région, et ont menacé, si le trafic ne cessait pas, de riposter par les armes. La tension croissante dans la zone se traduit également par une présence de plus en plus réduite des civils dans les centres culturels que Téhéran a construits dans le quadrant et par une chute brutale des demandes d’inscription dans les formations locales, malgré le taux de chômage élevé, notamment parmi les jeunes Syriens.
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