(Rome, Paris, 16 juillet 2022). Une délégation russe s’est rendue en Iran au moins deux fois pour acheter des drones, la première fois en juin et la seconde en juillet, a indiqué la chaine CNN, comme rapporté par le quotidien italien «La Stampa», en montrant des images satellites exclusives et en citant les propos du conseiller à la sécurité nationale des États Jake Sullivan. En particulier, l’Iran a montré aux envoyés russes les drones Chahid-191 et Chahid-129, également connus sous le nom de «Uavs» ou véhicules aériens sans pilote, à l’aéroport de Kachan au sud de Téhéran en juin. Des responsables américains ont rapporté à CNN que les deux types de drones sont capables d’emporter des missiles à guidage de précision. « Nous avons des informations indiquant que le gouvernement iranien se prépare à fournir à la Russie plusieurs centaines de drones », a déclaré Sullivan à CNN. « Nous pensons qu’une délégation officielle russe a récemment évalué une série de drones iraniens capables d’attaquer », a ajouté Sullivan. « Nous publions ces images prises en juin montrant des drones iraniens illustrés à une délégation du gouvernement russe en visite (en Iran). Cela suggère que la Russie continue de s’intéresser à l’acquisition de drones iraniens capables d’attaquer », a-t-il ajouté. A la connaissance des Etats-Unis, ajoute Sullivan, la visite de juin « était la première fois qu’une délégation russe se rendait dans cet aéroport pour une telle évaluation » de drones. Une délégation russe s’est de nouveau rendue à l’aéroport pour une présentation similaire le 5 juillet, ont indiqué des responsables américains. Les images publiées par la Défense iranienne montrent un exercice organisé dans la région du golfe Persique en mars 2017 avec un total de 50 drones différents, dont les Chahid-129, Chahid-161 et Chahid-191.
Selon un responsable américain cité par i24News, la Russie parie sur l’Iran. Nous parions sur un Moyen-Orient plus intégré, plus stable, plus pacifique et prospère. Le Président Biden a promis de son côté que les USA «n’allons pas laisser un vide que viendraient remplir la Chine et la Russie, avec l’Iran en embuscade».