«La Russie et l’Iran ne devraient jouer aucun rôle dans l’avenir de la Syrie». C’est ce qu’a déclaré la haute représentante de l’UE, Kaja Kallas, à la fin du Conseil des affaires étrangères. «La présence de la Russie en Syrie est une question qui a été débattue, et de nombreux ministres des Affaires étrangères ont repris la question pour dire que les nouveaux dirigeants devraient avoir pour condition de se débarrasser également de l’influence russe : leur base à partir de laquelle ils mènent des activités en direction de l’Afrique et de leurs voisins méridionaux.
Il s’agit d’une préoccupation pour la sécurité européenne», a-t-elle expliqué. Le nouveau pouvoir syrien «va, pour le moment, dans la bonne direction, parce qu’ils disent les bonnes choses, mais tout le monde n’est pas convaincu qu’ils feront les bonnes choses», a-t-elle observé, «ce que tout le monde veut, c’est éviter les erreurs commises en Libye et en Afghanistan, des choses similaires où il y a un vide et nous connaissons les problèmes de ces pays». La Syrie a un avenir prometteur mais incertain, nous devons veiller à ce que ces mesures aillent dans la bonne direction.