L’Iran a considérablement ralenti son rythme de son acquisition d’armes enrichies à l’uranium et a réduit certains stocks. C’est ce qu’a rapporté le «Wall Street Journal», cité par le quotidien «Il Tempo», selon lequel ce changement de rythme pourrait faciliter la conclusion d’un accord sur le nucléaire avec les États-Unis. Plus Téhéran réduira ses stocks d’uranium hautement enrichi, moins il disposera de fossiles spéciaux pour l’énergie nucléaire. La nouvelle survient vingt-quatre heures après la décision de Téhéran d’assigner à résidence quatre citoyens américains détenus depuis un certain temps. La disposition devrait permettre d’accélérer le retour au pays des quatre personnes (qui étaient détenues dans la prison d’Evin). Mais selon certains médias, au terme de tractations diplomatiques avec les iraniens par le biais du Qatar et du Sultanat d’Oman, les deux pays sont arrivés à un premier accord pour la libération de détenus américains en Iran et de détenus iraniens aux États-Unis.
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Les signes d’un dégel pourraient être liés à la possibilité que des fonds provenant de la vente de pétrole iranien, mais actuellement bloqués en Corée du Sud suite aux sanctions décidées par Washington contre l’Iran, soient débloqués. « Si l’Iran, a commenté John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche, devait vraiment ralentir sur la question nucléaire, ce serait une très bonne nouvelle ». Au moins sur l’un des nombreux fronts de tension, nous assistons à une baisse de ton.
Il convient de rappeler, qu’en février 2021, la banque centrale de Téhéran avait annoncé que l’Iran et la Corée du Sud étaient parvenus à un accord sur le déblocage des quelque 9 milliards de dollars de fonds iraniens, déjà gelés dans les banques du pays asiatique à la suite des sanctions américaines.