François Hollande, qui était président de la République le 7 janvier 2015 lors de l’attentat ayant visé Charlie Hebdo, a réagi, au micro de France Télévisions, à l’attaque à l’arme blanche qui a eu lieu vendredi 25 septembre devant ce qui est désormais l’ancien siège du journal satirique. «Nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme islamiste», a-t-il rappelé. « C’est la douleur et l’émotion qui nous gagnent », a tout d’abord commenté François Hollande. Lui voit dans les faits, dont le parquet antiterroriste s’est saisi, « la même volonté de nous diviser, et de viser la liberté et la liberté d’expression ». L’ancien président invite à « prendre conscience que nous ne sommes pas sortis de cette phase, qui va être longue, de terrorisme ». Rappelant les menaces qui ont forcé la DRH du journal, Marika Bret, à quitter son domicile, il confie qu’il « savait qu’il y aurait sûrement des initiatives spontanées ou des actions qui pourraient être organisées » à l’occasion du procès des attentats de janvier 2015, qui se tient en ce moment.