Liban-Italie: l’ambassadrice du Liban, «il est nécessaire de reconstruire Beyrouth rapidement» (photo)

0
512

Dans une déclaration à l’agence italienne «Agenzia Nova», l’ambassadrice du Liban en Italie Mira Daher a indiqué que la reconstruction de Beyrouth, qui a été frappée par une explosion dévastatrice le 4 août dernier, doit avoir lieu rapidement, avant l’hiver. Cette déclaration intervient à l’occasion de la visite à Beyrouth du Premier ministre italien Giuseppe Conte. « Nous devons reconstruire Beyrouth en vue de l’arrivée de l’hiver », a déclaré la diplomate, rappelant que les quartiers les plus anciens de la capitale libanaise ont été détruits. La reconstruction est également importante pour maintenir le rôle du Liban au Moyen-Orient, a poursuivi Daher. Concernant la visite de Conte à Beyrouth, l’ambassadrice a commenté: « Elle a été très appréciée par le gouvernement et par la population ». C’est une visite qui s’inscrit dans un cadre de coopération entre Rome et Beyrouth, a-t-elle ajouté, rappelant les précédentes visites du Ministre de la Défense Lorenzo Guerini, et de la Vice-Ministre des Affaires étrangères, Emanuela Claudia Del Re. La visite « rassure le Liban que l’Italie soit aux côtés du pays (des cèdres, ndlr) en ce moment difficile », a poursuivi Madame Daher, soulignant que l’explosion s’est produite après les manifestations qui ont éclaté le 17 octobre et après la pandémie de Covid-19, qui avait déjà eu des répercussions économiques et sociales. L’Italie « est connue pour son aide au Liban et n’a jamais quitté le pays », a réitéré l’ambassadrice, rappelant la réaction rapide du personnel (du contingent Italien, ndlr) de la mission d’interposition des Nations Unies dans le sud du Liban (FINUL) dans les moments qui ont suivi l’explosion. Enfin, Mira Daher a souligné que la visite avait eu lieu un mois après l’explosion, témoignant que l’Italie existe, non seulement lors des événements, mais plutôt sur le long terme. Après une explosion définie par la diplomate comme «apocalyptique», «ce qui peut être fait n’est jamais assez», a-t-elle dit.