Le faucon de Poutine Ramzan Kadyrov dans un état grave. «Le Kremlin à la recherche d’un successeur»

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(Paris, 23 avril 2024). Il souffre depuis cinq ans d’une nécrose pancréatique aiguë, rapporte «Novaya Gazeta Europe», citant des sources de l’hôpital central de Moscou, la clinique de l’élite russe

En «soutien» à Poutine dans sa campagne d’invasion de l’Ukraine dans le cadre de l’«opération militaire spéciale», intervenant lors de la rébellion du chef du groupe Wagner Evgueny Prigozhin alors qu’il se dirigeait vers Moscou, Ramzan Kadyrov, le chef de la Tchétchénie se trouverait non seulement dans un état grave, mais en fin de vie.

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Son état s’est aggravé au printemps 2022 et en septembre 2023 il a été hospitalisé en raison d’une grave crise pulmonaire, consécutive à une surdose de somnifères, rapporte la «Rai News».

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« Le vieux leader ne sera plus là, la maladie l’a gravement affecté. Même s’il se rétablit à l’heure actuelle, il ne sera plus ni vivant ni mort », a précisé une source proche d’Adam Delimkhanov, son proche allié en Tchétchénie. Son absence s’est fait remarquer lors de l’adresse à la nation de Vladimir Poutine, le 29 février dernier, à Moscou. À tel point que le Kremlin, à l’occasion de son hospitalisation en septembre dernier, a lancé la recherche d’un remplaçant à la présidence de la Tchétchénie, pour éviter des problèmes d’instabilité dans la région.

Et ce dernier temps, les observateurs n’ont pu manquer de remarquer que le féroce Kadyrov avait pratiquement doublé de volume, était terriblement essoufflé, avait du mal à parler et s’habillait trop chaudement pour le climat de sa république, la Tchétchénie.

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La pathologie a été diagnostiquée en janvier 2019. Ces dernières années, Kadyrov a cédé à deux reprises le pouvoir au président du Parlement pour de courtes durées.

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L’automne dernier, des rumeurs ont circulé sur les problèmes de santé du président tchétchène qui, disait-on à l’époque, souffrirait d’une maladie rénale.

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