(Rome, Paris, 14.10.2023). Le musée du Louvre a reçu des messages concernant d’alertes à la bombe, indique la chaine BFMTV sans plus de précision, citant une source policière. Au château de Versailles, une menace anonyme est arrivée sur un site, évacuation en cours et fermeture
Évacuation en cours au château de Versailles, près de Paris, après une alerte à la bombe. Selon les informations recueillies, l’alerte a été donnée par un message anonyme sur le site de la police. Comme cela s’est produit le matin pour le musée du Louvre, suite à la menace, le château de Versailles a été évacué et, pour aujourd’hui, ne rouvrira pas ses portes, rapporte pour sa part la chaine «Rai News».
Le musée du Louvre a été fermé ce matin pour des raisons de sécurité liées à l’alerte terroriste portée au plus haut niveau en France depuis hier.
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Selon ce qui a été communiqué par la direction, la fermeture est due à des « mesures de vérification » liées au relèvement du plan Vigipirate au niveau «d’urgence attentat» après l’attaque qui a coûté la vie à un professeur hier à Arras, dans le nord du pays.
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Le musée a annoncé sur X que «pour des raisons de sécurité, le musée du Louvre ferme ses portes aujourd’hui samedi 14 octobre. Les personnes ayant réservé une visite ce jour-là seront remboursées».
Par ailleurs, hier, lors du sommet sur la sécurité présidé par le Président Emmanuel Macron, convoqué immédiatement après l’attentat d’Arras, le ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a annoncé au Parlement que désormais quiconque fera l’apologie en public du Hamas ou du Djihad islamique sera condamné à 5 ans de prison. En toile de fond, apprend-on, se trouvent les craintes d’une « importation du conflit » entre Israël et le Hamas que Paris a répété ces derniers jours vouloir éviter à tout prix.
« Le Louvre a reçu un message écrit faisant état d’un risque pour le musée et ses visiteurs », a indiqué un porte-parole du musée. « Nous avons choisi, dans le contexte actuel d’urgence nationale, de l’évacuer et de le fermer pour la journée, le temps de procéder à des vérifications indispensables », a-t-il ajouté. La France a été placée vendredi soir en alerte « urgence attentat », le niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate, après le meurtre d’un enseignant, Dominique Bernard, poignardé à mort par un jeune homme dans un collège d’Arras. Un acte qualifié de « terrorisme islamique » par le président de la République Emmanuel Macron. L’Elysée avait alors annoncé le déploiement de 7.000 militaires sur le territoire. Ces militaires « seront déployés à partir de lundi soir et jusqu’à nouvel ordre », a précisé la Présidence de la République, dans un contexte marqué par la crainte de voir le conflit entre le Hamas et Israël s’importer en France.