(Roma, 02 septembre 2022). La Russie cherche à maintenir la stabilité en Syrie
La Russie a exigé que l’Iran et ses milices se retirent de leurs positions en Syrie, dans un contexte de recrudescence apparente des frappes aériennes attribuées à Israël ces dernières semaines, selon un rapport publié vendredi, rapporté par «i24News».
Le quotidien saoudien publié à Londres, Al-Sharq Al-Awsat, cite des responsables syriens selon lesquels des officiers russes ont demandé à leurs homologues iraniens, lors d’une réunion mercredi à l’aéroport militaire de Hama, dans le centre de la Syrie, de quitter plusieurs sites dans le pays.
Selon le rapport, les trois officiers russes ont demandé qu’ils évacuent le quartier général de l’armée iranienne dans la province occidentale de Hama, qui se trouve à proximité de la base du régiment 49 de l’armée syrienne.
Cette base est considérée comme un site militaire important pour la Syrie, car elle est utilisée pour stocker les missiles du système de défense aérienne S-200, ainsi que d’autres équipements militaires de fabrication russe, ajoute le rapport. Un autre site que les officiers russes ont demandé aux Iraniens d’évacuer se trouvait près de la ville côtière d’al-Hamidiyah, au sud de Tartous. En juillet, la Syrie a accusé Israël d’avoir visé un site de la ville, lors d’une rare frappe aérienne matinale.
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Une source proche du régime syrien, citée par plusieurs médias régionaux, indique que la Russie est intervenue après la récente accélération du rythme des frappes aériennes israéliennes sur des sites iraniens à Hama, Homs et Alep, dont les dernières étaient de violents raids aériens sur un «Centre de recherche scientifique militaire» et d’autres cites près de la ville de Massyaf, à 40 kilomètres à l’ouest du centre du gouvernorat de Hama au centre du pays, occupé par l’Iran et ses milices, qui sont effectivement des sites de fabrication et de développement d’armes, dont des missiles à courte portée. Les raids ont causé de grandes destructions dans ces sites et incendié de vastes zones dans les montagnes de la région de Massyaf et projeté des éclats d’obus dans des zones peuplées, «ce qui a terrifié les civils, en plus de tuer et de blesser 4 civils lors des raids», selon la même source.
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Les partisans du régime syrien ont exprimé leur colère envers la Russie, qui est l’allié le plus important de la Syrie et de son régime, pour son silence quant aux raids aériens israéliens répétés pendant des années, sans prendre aucune mesure qui dissuaderait Israël de poursuivre ses bombardements des régions syriennes.
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