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Salman Rushdie: l’agresseur Hadi Matar, en soutien à l’Iran et à l’islam chiite via un post sur Facebook

Hadi Matar est l’homme qui a attaqué l’écrivain Salman Rushdie à New York. Selon le récit des témoins, il portait un masque noir, présent dans la salle, s’est levé, a sauté sur la scène et s’en est pris à l’écrivain, le frappant « au cou et au moins une fois à l’abdomen », selon la reconstitution de la police, rapporte le quotidien italien «Il Mattino». Le modérateur de la conférence, Ralph Henry Reese, qui est sorti de l’hôpital quelques heures plus tard, a également été touché.

Hadi Matar, 24 ans, est originaire du New Jersey. Il est actuellement sous la garde de la police de l’État de New York pendant que Rushdie est hospitalisé. Des photos et des informations ont émergé sur l’extrémiste musulman présumé, accusé d’avoir poignardé à plusieurs reprises l’écrivain Salman Rushdie (accusé de blasphème) dans l’ouest de New York. Matar est originaire de Fairview, dans le New Jersey, et a publié de nombreux messages sur Facebook en faveur de l’Iran et de l’islam chiite.

Selon le quotidien «Le Figaro», Hadi Matar, 24 ans, chiite d’origine libanaise, est un admirateur de l’Ayatollah Khomeyni, chef suprême de la Révolution d’Iran qui avait lancé la fatwa contre l’intellectuel en 1989. Le profil de Matar, se précise déjà. Arrêté et mis en garde à vue par la police de l’État de New York, l’homme d’origine libanaise, aurait des accointances avec l’extrémisme chiite, ont indiqué au New York Post des sources policières. Les premiers éléments d’enquête révèlent notamment un soutien aux Gardiens de la révolution islamique d’Iran. Sur son profil Facebook, suspendu depuis par la plateforme, le suspect originaire de Fairview, dans le New Jersey, affichait largement son soutien pour le régime iranien et à l’idéologie des Gardiens de la révolution. Des images de diverses figures du régime, parmi lesquelles le commandant iranien Qassem Solemani, assassiné en 2020 par une frappe américaine, étaient visibles sur son «mur», ajoute le quotidien français. Quant à sa photo de profil, elle affichait la figure de l’Ayatollah Khomeiny, le «guide suprême de la révolution», qui a pris la tête de l’Iran en 1979 et a lui-même lancé la fatwa contre Salman Rushdie dix ans plus tard.

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