(Rome, Paris, 07 mai 2022). Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré hier soir qu’il accepterait, dans le cadre de la résolution du conflit avec la Russie, un « retour aux frontières du 23 février », c’est-à-dire avant le déclenchement de la guerre. Pour Enrico Oliari du quotidien italien «Notizie Geopolitiche», il s’agit d’une déclaration importante, car elle ouvrirait à la reconnaissance par l’Ukraine de la Crimée comme faisant partie du territoire russe, ainsi qu’à l’hypothétique création des autonomies de Lougansk et de Donetsk, envisagée par les accords de Minsk-2, jamais respectés par Kiev.
Face à l’hypothèse d’une reconnaissance ukrainienne de la Crimée comme faisant partie de la Russie (ce qui elle est déjà de facto), le secrétaire de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est emporté, déclarant au journal allemand «Welt am Sonntag» que « les pays de l’OTAN n’accepteront jamais une annexion illégale de la Crimée, à laquelle nous sommes toujours opposés ».
Stoltenberg craint également une aggravation du conflit dans les semaines à venir, tandis que le président américain Joe Biden a déjà annoncé la signature d’un projet de loi visant à accélérer la livraison d’armes à l’Ukraine, dans les prochaines heures.
Aujourd’hui encore, comme le rapporte Enrico Oliari dans le même média italien spécialisé dans l’Actualité Géopolitique, des missiles sont tombés sur plusieurs villes ukrainiennes, dont Odessa, tandis qu’une roquette ukrainienne a touché une frégate russe au large de l’île des Serpents, y en mettant le feu. Ce dernier fait a cependant été démenti par des sources russes.
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Pendant ce temps, à Marioupol, l’évacuation des civils de l’aciérie d’Azovstal a pris fin, où se barricadent plusieurs combattants du bataillon Azov, au sein duquel, militent également des étrangers.
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