L'actualité du Proche et Moyen-Orient et Afrique du Nord

France: Présidentielle J-8. Emmanuel Macron tient son premier grand meeting, à la Défense Arena de Nanterre

(Rome, 02 avril 2022). Emmanuel Macron organise son premier grand «rassemblement» de campagne à l’Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), à deux pas de la Grande Arche de la Défense.

  • Emmanuel Macron fait le pari d’un meeting spectaculaire pour marquer les esprits

Emmanuel Macron mène pour l’instant une campagne mollassonne, accaparé par la guerre en Ukraine. Déclaration de candidature attendue, présentation de son programme sans surprise, déplacements convenus… son statut de favori ne l’a pas poussé pour l’heure à prendre trop de risques. Mais dans un contexte de rebond dans les sondages de Marine Le Pen, le candidat-président veut faire de ce grand meeting une démonstration de force. À Nanterre, plus de 30.000 personnes sont attendues, ainsi que des banderoles, un tifo géant, des fumigènes.

  • À quelques heures de Paris, on bombarde la démocratie» : Emmanuel Macron commence son meeting en évoquant l’Ukraine

«Merci d’être là !» lance Emmanuel Macron au public, après être monté sur la scène de La Défense Arena. «Je suis heureux d’être parmi vous aujourd’hui, tandis qu’à quelques heures de Paris, on bombarde la démocratie». Devant les sifflements, Emmanuel Macron a «rappelé» à ses militants une «règle» : ne siffler personne au cours du meeting. «D’autres voudraient nous ramener des années en arrière», poursuit-il en évoquant cette fois ses rivaux dans la course à l’Élysée, «mais vous êtes là, militants de l’idéal».

  • Chômage, fiscalité, réindustrialisation : le président-candidat vante son bilan économique

«Malgré les crises, n’avons jamais renoncé, nous avons tenu nos promesses pour mettre fin au chômage de masse, aux tabous sur fiscalité, l’assurance chômage, au plus bas depuis quinze ans», s’est vanté Emmanuel Macron, avant de poursuivre : «pour en finir avec la désindustrialisation, il fallait lever les freins à l’entrepreneuriat, à l’innovation, à l’investissement, nous l’avons fait. Il s’ouvre davantage d’usines qu‘il ne s’en ferme pour la première fois depuis 30 ans».

  • «Nous l’avons fait !» : Emmanuel Macron continue d’égrener son bilan

Poursuivant sa revue des politiques conduites depuis son élection en 2017, le chef de l’État a évoqué tour à tour ses réformes scolaires, celle du renseignement, de la police, l’augmentation du budget de la justice de 30 %, la création des maisons «France service», le recrutement de fonctionnaires territoriaux, la politique du «quoi qu’il en coûte», l’ouverture aux femmes de la procréation médicalement assistée… «Nous l’avons fait !» lance, chaque fois, Emmanuel Macron.

  • «Une prime jusqu’à 6000 euros sans charges ni impôts» : Emmanuel Macron dévoile des mesures pour le pouvoir d’achat

«Le vrai pouvoir d’achat vient du travail, par lequel quand on travaille plus, on gagne plus. C’est pourquoi dès cet été les travailleurs vont toucher une prime de pouvoir d’achat jusqu’à 6.000 euros sans charges ni impôts. Dès cet été, les travailleurs indépendants gagneront 550 euros de plus chaque année au niveau du smic», s’est engagé le Président-candidat.

  • Emmanuel Macron évoque les mères célibataires et les personnes âgées

Le candidat promet un «droit opposable» à la garde d’enfants pour aider notamment les mères qui élèvent seule leur enfant.
Il promet également deux heures supplémentaires d’aide à domicile pour les personnes âgées qui en ont besoin, s’engageant à ce que celles-ci puissent rester le plus longtemps possible à leur domicile.
Emmanuel Macron annonce également le recrutement de 50.000 infirmiers et aides-soignants dans les Ehpad, et un renforcement des contrôles de ces établissements. Il a fait allusion directement au scandale Orpea : «Tous, nous avons été indignés par les révélations sur certains établissements» même si «ce n’est pas le cas de tous», a-t-il déclaré. «Nos vies valent mieux que leurs profits» a-t-il scandé, reprenant le slogan bien connu du NPA.

  • Faire de la santé mentale une «priorité nationale»

S’exprimant à présent sur les jeunes, Emmanuel Macron a évoqué la question de la santé mentale, dont il promet de faire une «priorité nationale» lors de son second quinquennat s’il est réélu.

  • «Je ne me résoudrai jamais» : Macron évoque les injustices en zone rurale

Le candidat vante son bilan en matière de présence de l’État dans les zones reculées. Sur la ruralité, Emmanuel Macron évoque encore la sécurité à la campagne et promet de créer 200 casernes de gendarmerie, ainsi que la création de 8.500 postes de magistrats «pour juger plus vite, en proximité, pour que nulle part il ne puisse y avoir la moindre impunité».

  • L’égalité entre hommes et femmes, de nouveau «grande cause» du début du second quinquennat

S’il est réélu, Emmanuel Macron reconduira cette cause sous laquelle il avait placé son premier quinquennat.

  • Une politique de la ville inspirée par le plan pour Marseille

Emmanuel Macron a jugé «injuste» de voir des «quartiers entiers stigmatisés, n’avoir pas les mêmes chances». Le président estime que son action «Marseille en grand» lancée en septembre, «de la rénovation urbaine jusqu’à l’école en passant par la culture» va révolutionner la politique de la ville. Une initiative dont Emmanuel Macron compte s’inspirer à l’avenir sur le reste du territoire.

  • L’enfance, seconde grande cause du quinquennat

Rappelant sa politique des «mille jours» (prêter attention aux mille premiers jours de l’enfant), Emmanuel Macron regrette que les enfants aient longtemps été négligés par les politiques publiques. Il promet de faire de leur protection une autre «grande cause» du quinquennat.
Emmanuel Macron évoque les abus commis sur les enfants, dans le secret des familles, et la difficulté de parler pour les victimes d’inceste et de violences sexuelles. «La honte changera de camp», promet le candidat, évoquant le rôle pionnier que la France devra jouer pour établir une culture de la protection de l’enfance. Il promet également de protéger les enfants de la haine sur les réseaux sociaux, avec l’instauration de délégués dans chaque collège, l’extension du contrôle parental (qui sera installé par défaut sur les appareils) et l’extension des plateformes d’écoute.

  • «Le système nous dit que c’est impossible, donc nous le ferons !»

Emmanuel Macron évoque une stratégie d’action décentralisée, et évoque les réticences que pourrait avoir «le système».

  • La santé, quatrième grande cause du quinquennat

«Nous ne pouvons pas ne pas regarder en face l’épuisement de nos soignants», déclare Emmanuel Macron, qui demande au public de faire applaudir les professionnels de santé. Il évoque tour à tour la pénibilité du métier, les déserts médicaux qui pénalisent «les plus âgés, les plus vulnérables». Rappelant que le 2 avril est la journée de l’autisme, Emmanuel Macron ajoute à l’intention des personnes atteintes de ce trouble : «je veux leur dire et dire à leurs parents, leurs accompagnants, leurs soignants, que nous sommes fiers de vivre avec eux». Il propose de renforcer le diagnostic. «Le bon sens et la volonté doivent nous accompagner», martèle le chef de l’État, qui évoque aussi une réforme de l’hôpital.

  • Davantage de rémunération et d’autonomie pour les enseignants

«Instituteurs et professeurs seront mieux rémunérés et plus libres de proposer, d’innover, d’expérimenter comme ils sont tant à vouloir le faire, libres de leur carrière, de choisir un établissement pour son projet pédagogique, de s’extraire des assignations géographiques», déclare Emmanuel Macron en évoquant un futur «grand chantier de l’école».

  • Renforcer les savoir fondamentaux, une priorité à l’école

«L’ascenseur social reste trop souvent en panne, les professeurs découragés, les parents inquiets», a déploré Emmanuel Macron, se disant «lucide» sur la situation de l’école. Le candidat-président propose de «renforcer l’enseignement des savoirs fondamentaux, le Français et les maths jusqu’au baccalauréat», «l’enseignement artistique et culturel» et en imposant une demi-heure de sport par jour à l’école primaire.

  • «J’assume de le dire : il faudra travailler plus, et plus longtemps» 

    Emmanuel Macron rappelle son souhait d’augmenter «de manière progressive» l’âge de la retraite, qu’il entend porter à 65 ans. «Ne croyez pas ceux qui vous expliquent qu’ils feront la retraite à 60 ou à 62 ans et que tout ira bien, ça n’est pas vrai !», a-t-il ajouté.
    Il rappelle en outre son objectif de plein-emploi. «Notre pays peut dire dans les cinq années qui viennent qu’il augmentera le plein-emploi, oui, c’est possible» lance-t-il.
    «Nous continuerons de mener les réformes indispensables sur l’assurance chômage, nous mettrons en place pour les bénéficiaires du RSA, de 15 à 20 heures par semaine, des heures de formation et de réinsertion» confirme le candidat. «Il ne s’agit pas, comme l’ont prétendu certains, de travaux d’intérêt général, mais tout simplement de tendre la main et d’offrir à tous les bénéficiaires du RSA un espoir, des perspectives».

  • Emmanuel Macron s’engage à baisser les impôts et la dette

«Il n’y pas d’argent magique», assure Emmanuel Macron, qui confirme cependant qu’il n’y aura pas de hausses d’impôts pour financer sa politique. «Nous les baisserons», promet-il au sujet des impôts. Le candidat souhaite qu’il n’y ait «pas de hausse de notre dette». Emmanuel Macron distingue toutefois la dette levée pendant la pandémie qui sera «remboursée en l’amortissant sur plusieurs décennies» et la dette courante liée aux déficits publics qu’il compte baisser «à partir de 2026».

  • «Nous ne sommes pas tout à fait les mêmes qu’en 2017»

Après la diffusion d’un clip de campagne, Emmanuel Macron évoque les changements qu’ont opéré sur lui cinq années d’exercice du pouvoir, rappelle les crises qu’il a traversées, celle du Covid, la décapitation de Samuel Paty, la guerre en Ukraine… Il remercie ses militants, ses proches et son épouse Brigitte Macron, «celle qui m’importe et qui m’apporte le plus».

  • «Nous ne lâcherons rien» sur l’Europe

Après une longue tirade sur les crises traversées au cours du quinquennat, prétextes à un changement d’époque selon Emmanuel Macron, le candidat rappelle le rôle joué par l’Union européenne selon lui au cœur de la pandémie.
«Qui, mieux que l’Europe ?» martèle le candidat, évoquant tour à tour les défis de la neutralité carbone, de la justice économique, de l’immigration et de l’asile.

  • Sur McKinsey, «il ne faut pas seulement s’indigner, il faut agir, en Européens !»

Emmanuel Macron renvoie le scandale McKinsey à la figure de ses adversaires, en les raillant, rappelant qu’ils ont eu recours aussi à ces cabinets lorsqu’ils étaient au pouvoir. Surtout, il faut répondre «en Européens», estime-t-il, pour astreindre les entreprises étrangères à un impôt minimal.

  • Se battre avec l’UE contre le «dérèglement climatique, géopolitique et économique»

Emmanuel Macront dit vouloir se battre avec ses partenaires européens «face au dérèglement du vivant avec le virus, au dérèglement écologique, au réchauffement climatique, l’érosion du vivant, le dérèglement du capitalisme avec des inégalités insupportables, le dérèglement géopolitique avec le retour des empires, des guerres avec le spectre d’un conflit mondial».

  • «Nous ne sommes les vassaux de personne»

Emmanuel Macron défend l’indépendance de la France : «le rôle de la France et d’échapper aux grands clivages». «Puissance et indépendance», martèle le candidat, qui ne veut «plus dépendre des autres pour nous nourrir».

  • Préparer nos Armées à une guerre «qui peut advenir»

Le président dit vouloir maintenir pour les Armées un «effort budgétaire inédit depuis 2017. Nous continuerons d’investir dans nos Armées, améliorer la vie de nos soldats, leurs équipements, pour avoir le matériel le plus innovant. Nous généraliserons le Service National Universel et réaffirmerons le lien Armée-Nation». Des investissements qu’Emmanuel Macron souhaite pour préparer la France, «une puissance de paix», à affronter une guerre «qui peut advenir».

  • «Il nous faut renouer avec une forme de spiritualité française»

Emmanuel Macron évoque les héros commémorés pendant son quinquennat. «Notre France a le visage de Maurice Genevoix et de Ceux de 14», commence-t-il. «Il nous faut renouer avec une forme de spiritualité française», ajoute le candidat, avant d’évoquer d’autres figures panthéonisées, notamment Simone Veil, Joséphine Baker…
«La France, c’est le peuple de 1.789 qui proclama un jour d’août la fin des privilèges… La France, c’est le peuple des Glières où les résistants ont défendu la liberté, seuls contre tous… Nous sommes cette lueur d’espoir qui ne faiblit jamais même lorsque tout semble perdu. La France, au fond, ce sont des moments de bravoure et quelques mots de bravoure».
Dans la salle, un clip est ensuite diffusé, reprenant les principaux moments d’hommage rendus par le candidat au cours de son quinquennat, de Samuel Paty à Jean-Paul Belmondo.

  • «Il nous faudra une méthode nouvelle»

Évoquant les grands débats et conventions citoyennes organisés notamment après la crise des gilets jaunes, Emmanuel Macron esquisse ce qu’il appelle une «nouvelle méthode» de gouvernement, qui sera appliquée aux «grands chantiers» évoqués tout à l’heure (santé, éducation…). Le candidat entend donner plus d’importance aux élus locaux et aux acteurs de terrain. «Avec vous, ce n’est pas simplement un slogan» assure-t-il, promettant «une réforme profonde, inédite, une réforme de méthode et de culture radicale».

  • «La France est un bloc, on ne choisit pas. On ne trie pas, on la prend toute entière»

Emmanuel Macron dit vouloir «bâtir notre unité, entre urbains et ruraux, riches et pauvres, musulmans et autres croyants. (…) La France est un bloc, on ne choisit pas. On ne trie pas, on la prend toute entière». Le candidat-président prévoit un «grand plan de mobilisation citoyenne et civique», qui nécessitera «d’enregistrer les capacités de nos entreprises, les talents de chacun, nos stocks stratégiques». Un plan qui aura pour but d’amplifier la «lutte contre les discriminations».

  • «Cher Édouard, cher Jean» : Macron s’adresse à ses deux premiers ministres

Rappelant l’histoire du mouvement En Marche !, Emmanuel Macron s’adresse à l’ancien et l’actuel premier ministre, tous deux présents devant lui dans le public : «aucun de vous deux n’était avec moi au début», dit le candidat à ses deux chefs du gouvernement, venus de la droite tandis que lui a été ministre d’un gouvernement socialiste. «Depuis le début, nous n’avons qu’un parti, celui de notre pays » lance le candidat dans un appel au rassemblement, dans lequel il s’adresse notamment aux gaullistes, à l’ensemble de la droite, aux sociaux-démocrates et aux écologistes.

  • Macron fustige «ceux qui prônent le grand rabougrissement»

Emmanuel Macron a défendu «la force tranquille de la fraternité» pour lutter contre ceux qui prônent «le grand rabougrissement» de la France. «Bon courage à ceux qui, face à la Russie, prônent le grand repli et bon courage à ceux qui, face au retour des empires et aux défis des temps, défendent le grand rabougrissement», a lancé le président-candidat.
Sans citer de noms, il faisait référence au «grand remplacement», un concept complotiste qui dénonce une prétendue substitution des populations blanches européennes et chrétiennes par des immigrés de couleur, et qui est notamment cité par Eric Zemmour (Reconquête !).
«Il n’y a pas plus plus puissant que la force tranquille de la fraternité», a ajouté Emmanuel Macron, en faisant un clin d’œil au slogan «La force tranquille» de la victoire du socialiste François Mitterrand à la présidentielle de 1981. Et il a appelé à «ne pas diluer nos forces dans les divisions» car «la France unie c’est celle qui se regarde en face, dans sa pluralité».
Il a en outre longuement défendu sa politique européenne, qu’il entend continuer s’il est réélu. «Nous étions les seuls en 2017 à agiter le drapeau européen, nous avons été critiqués quand nous avons mis le drapeau européen sous l’Arc de triomphe. Eh bien, nous l’assumons», a-t-il dit.

  • «Une grande réforme institutionnelle pour un Parlement plus représentatif»

«Je veux que de manière transpartisane nous puissions mener la réforme institutionnelle qui s’impose, qui donnera plus de place aux sensibilités politiques à l’Assemblée nationale. Je veux un parlement plus représentatif. Des pouvoirs mieux équilibrés. Une souveraineté populaire mieux reconnue et jamais limitée par des organes d’experts», appelle Emmanuel Macron qui se dit partisan d’un «en même temps entre jacobinisme et girondisme».

  • Emmanuel Macron se lance dans une lourde charge contre l’extrême droite

«Je ne veux ni l’arrogance, ni le défaitisme, mais la mobilisation générale, la volonté et l’action. Je n’écoute ni ceux qui ont déjà gagné ni les Cassandre. Le pire est d’avoir une âme habituée, disait Péguy, or nous nous sommes habitués : le danger extrémiste est d’autant plus grand que depuis quelques années, nous nous sommes habitués aux propos extrémistes et aux contre-vérités, nous nous sommes habitués aux auteurs antisémites ou racistes sur certains plateaux de télévision».
Le chef de l’État se lance dans une longue diatribe, avec des mots durs, sur les «complotistes» du Covid, ou encore sur Marine Le Pen et Éric Zemmour qu’il ne cite pas nommément mais à qui il reproche leurs liaisons avec la Russie. «Ne les sifflez pas, combattez-les !» lance-t-il à ses militants.
«Une pensée molle, celle du politiquement correct, pense que l’on peut combattre l’extrême-droite en faisant la morale à ses électeurs : je n’y crois pas» déclare Emmanuel Macron, ajoutant : «non au politiquement correct, mais non aussi au politiquement abject».

  • Emmanuel Macron se dit candidat d’«une France de la parité, de l’écologie, du progrès»

«Les 10 et 24 avril, la France a rendez-vous avec son histoire, ses valeurs, son discours. Les 10 et 24 avril, faisons ensemble le choix de l’espérance, pour la France, et pour l’Europe», lance Emmanuel Macron, qui se présente comme le candidat d’une «France de la parité, de l’écologie, du progrès, puissance culturelle, éducative et sportive, puissance indépendante agricole, industrielle, énergétique».

  • Le meeting d’Emmanuel Macron s’achève par la Marseillaise, après 2h 10 de discours.

(Médias/TV/Directe)

Recevez notre newsletter et les alertes de Mena News


À lire sur le même thème