Plusieurs députés de l’extrême gauche allemande ont porté plainte contre la chancellière Angela Merkel, lui attribuant un rôle dans l’élimination de Qassem Soleimani, le commandant des forces Al-Quds des Gardiens de la Révolution iranienne, tué à Bagdad début janvier par une frappe américaine. Les plaignants accusent d’autres ministres allemands de complicité dans ce « meurtre ». L’extrême gauche dénonce en fait l’utilisation par les Américains de la base de Ramstein pour contrôler les drones en Afrique et au Moyen-Orient. Ils affirment ne « plus accepter que le gouvernement fédéral permette et soutienne la guerre des drones américains, qui est contraire au droit international, et enfreigne le droit international ».
Cette plainte confirme l’ampleur de l’infiltration iranienne dans les milieux d’extrême gauche – voire des fois aussi d’extrême droite – européens. Depuis plusieurs années, des soupçons planent sur un réseau iranien de financement occulte au profit de ces mouvements, notamment lors des campagnes électorales.