Un député de Qom, ville où ont été annoncés les premiers cas de coronavirus en Iran, a accusé lundi le gouvernement de «ne pas dire la vérité» sur l’ampleur de cette épidémie en Iran, selon l’agence semi-officielle Isna. Ahmad Amirabadi Farahani, élu ultraconservateur, a tenu ces propos devant la presse à l’issue d’une session parlementaire à huis clos sur le virus.
De son côté, l’agence de presse Ilna, proche des réformateurs, rapporte que Ahmad Amirabadi Faramani a parlé de «50 morts» uniquement à Qom (150 km au sud de Téhéran) alors que le bilan officiel est de 12 morts à l’échelle du pays.
«Le reste des médias n’a pas publié ce chiffre, mais nous préférons ne pas censurer ce qui concerne le coronavirus car la vie du peuple est en danger», a déclaré à l’AFP Fatemeh Madiani, rédactrice en chef de l’agence Ilna. (Le Temps)