(Paris, Rome, 04 mars 2024). L’envoyé américain Amos Hochstein a rencontré aujourd’hui des responsables libanais pour tenter de mettre un terme aux violences le long de la frontière avec Israël, tandis que le Hezbollah, allié du Hamas, a déclaré que la fin de la guerre à Gaza mettrait fin aux hostilités.
Israël et le puissant mouvement pro-iranien Hezbollah, sont engagés dans des échanges de tirs presque quotidiens depuis octobre à la suite de la guerre qui a éclaté entre Israël et le Hamas, faisant craindre qu’un conflit généralisé ne s’étende à la région, comme le rapporte «Ticino online».
Hochstein a rencontré le président du parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah, et devait s’entretenir avec d’autres responsables, dont le Premier ministre intérimaire Najib Mikati et le commandant en chef de l’armée le général Joseph Aoun, selon France Presse.
Le chef adjoint du Hezbollah, Naïm Qassem, a réitéré que le groupe, qui prétend agir en faveur des habitants de Gaza et du Hamas, cesserait ses attaques contre Israël une fois l’offensive sur Gaza terminée. Tandis que son collègue Nabil Kawouk, membre du conseil central, avait affiché un autre ton, disant que «la résistance s’est préparée à toutes les possibilités d’escalade afin de remporter une victoire supérieure à celle de juillet 2006». «Au Liban, nous poursuivons nos opérations sur le terrain pour soutenir Gaza et protéger notre peuple et notre pays. Nos réponses aux attaques israéliennes seront plus sévères qu’auparavant», a-t-il proféré.
« Arrêtez l’assaut sur Gaza et la guerre prendra fin dans la région », a articulé Qassem à propos de la campagne militaire israélienne contre le Hamas. Les médiateurs internationaux devraient essayer de « mettre fin à l’assaut » contre la bande de Gaza dirigée par le Hamas, plutôt que d’essayer « d’empêcher le soutien » du Hezbollah aux militants palestiniens, a-t-il ajouté.
Alors que Hochstein arrivait à Beyrouth, les médecins israéliens ont déclaré qu’un missile lancé à partir du Liban avait tué un travailleur étranger près de la frontière et en avait blessé au moins sept autres, les dernières victimes depuis des mois d’escalade.