(Paris, Rome, 05.10.2023). Les milices anti-putschistes et les djihadistes font des ravages au Sahel. Après le double raid de l’EIGS au Niger, le CMA conquiert la cinquième base des FAMA au nord du Mali. Wagner est impuissant face à de multiples ennemis
Bien que Wagner ait été «élu» protecteur des juntes putschistes, la situation au Sahel dégénère rapidement.
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Après le double raid de l’EIGS au Niger, les Touaregs du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), aujourd’hui rebaptisé Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), ont attaqué et conquis une autre base des FAMA au Nord du Mali : celle de Taoussa. Cependant, selon des sources locales citées par Francesco Bussoletti du média en ligne «Difesa & Sicurezza», les militaires de Bamako ont fui l’infrastructure après une brève bataille, l’abandonnant ainsi à l’ennemi.
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Il s’agit de la cinquième base perdue par l’armée régulière dans la région au cours de ces dernières semaines. Les autres bases sont Bamba (dans la région de Gao), Léré (dans la région de Tombouctou et le cercle de Niafunké), Dioura (dans le centre du Mali) et Bourem (chef-lieu du cercle de Bourem dans la région de Gao). En outre, la CMA a attaqué certaines positions militaires près du village de Tarkint (une commune située dans le cercle de Bourem et la région de Gao).
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Des entrepreneurs russes sont intervenus à Bourem, reprenant temporairement la base, mais au bout de quelques jours ils l’ont quittée et sont retournés à leur quartier général, conscients qu’ils ne pourraient pas la défendre de manière stable, surtout contre de multiples ennemis.
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En plus des Touareg la zone est en effet infestée de djihadistes du JNIM et des pro-EI (notamment à la frontière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso), qui ont refait surface, ne trouvant plus d’obstacles de manière concrète.
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