France-Liban: à la peine en Afrique, la France se ravise-t-elle au Levant ?

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(Rome, Paris, 29.08.2023). Mieux vaut tard que jamais. La présidence française semble prendre conscience de ses erreurs. Le président Macron l’avoue indirectement à la conférence annuelle des ambassadeurs.
Le président français, Emmanuel Macron, a indiqué lundi que l’un des éléments-clés pour une solution politique au Liban «passerait par une clarification des interférences régionales, dont celle de l’Iran à coup sûr».

C’est la première fois que le chef d’État français, qui tente depuis des mois de mettre fin à la vacance présidentielle au Liban, accuse explicitement l’Iran de s’ingérer dans le dossier politique libanais.
Dans son discours annuel devant les ambassadeurs réunis à l’Élysée (cliquer ici), il a souligné que l’Iran avait mené ces dernières années des «activités de déstabilisation régionale». «Un réengagement doit passer par une clarification de la politique de l’Iran à l’égard de ses voisins directs, à l’égard d’Israël et de sa sécurité, et à l’égard du Liban et de sa stabilité», a martelé le chef d’État français.
Il a, dans ce contexte, remercié «tout particulièrement» Jean-Yves Le Drian, son représentant personnel pour le Liban, «pour la mission qu’il conduit depuis plusieurs mois et qui consiste à trouver un chemin politique dans le court terme».

A lire : Liban: comment Emmanuel Macron peut-il réussir en utilisant le même logiciel que ses prédécesseurs? Il a déjà prouvé son échec ! (notre analyse du 09 septembre 2020)