(Rome, 25.01.2023). Avec l’approbation de Berlin, les forces armées ukrainiennes devraient pouvoir compter prochainement sur des renforts de poids.
Ce mercredi, l’Allemagne a satisfait à une demande de longue date de Volodymyr Zelensky en approuvant l’envoi de chars Leoprard 2 sur le front ukrainien. Un atout important pour les forces armées ukrainiennes dans leur lutte contre l’invasion russe débutée le 24 février 2022.
Le média américain ABC News rapporte que lors du récent sommet de défense sur la base américaine de Rammstein en Allemagne, 12 pays se sont déclarés prêts à livrer des chars Leopard 2 à l’Ukraine dès le feu vert donné par Berlin. Soit un total d’une centaine d’unités.
Le Leopard 2, d’un coût unitaire de 5 millions d’euros, peut accueillir le nouveau canon à âme lisse allemand Rheinmetall de 120 mm. Il est équipé d’un blindage composite assurant une protection supplémentaire contre les menaces modernes comme les missiles guidés antichars. Son armement comprend deux mitrailleuses de 7,62 mm : la première montée à l’extérieur, sur la tourelle, et la deuxième alignée sur l’axe du canon principal.
Propulsé par un moteur diesel de 1 500 CV, le Leopard 2 pèse 62,3 t et est équipé d’une transmission automatique. À l’instar de celui du Leopard 1, son moteur peut être changé rapidement dans un délai de 15 à 35 min. Il a une autonomie sur route d’environ 450 à 550 km et une vitesse de pointe d’approximativement 72 km/h.
On sait que la Pologne et la Finlande notamment ont demandé l’autorisation à l’Allemagne de réexporter à Kyiv ces chars d’assaut de fabrication allemande.
30 à 50 Abrams
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a également déclaré que les Pays-Bas envisageaient d’acheter 18 Leopard 2, qu’ils louent actuellement à l’Allemagne, pour ensuite les fournir à l’Ukraine.
Les États-Unis, quant à eux, pourraient approuver ce mercredi la livraison de 30 à 50 chars Abrams à l’Ukraine.
C’est donc un contingent de quasiment 150 chars d’assaut occidentaux que l’armée ukrainienne pourrait recevoir dans les semaines qui viennent.
Par Nicolas Monnet. (L’INDEPENDANT)