(Rome, Paris, 27 novembre 2022). La Syrie et l’Iran ont déployé de nouveaux systèmes de défense aérienne, notamment des systèmes de brouillage des fréquences radio et d’alerte précoce, autour de la capitale Damas afin d’empêcher les frappes aériennes israéliennes dans la région, selon un article publié par le site web proche de l’opposition «Syrian Capital Voice», comme rapporté par l’agence italienne «Nova». Selon l’article, de nouveaux systèmes ont été construits par des entreprises coréennes et chinoises, mais fournis par l’Iran dans le cadre des accords conclus entre la Syrie et l’Iran. Diverses sources ont déclaré à «Syrian Capital Voice» que le ministère syrien de la Défense avait déjà testé les systèmes de brouillage des fréquences en octobre, forçant les avions de chasse israéliens à quitter l’espace aérien syrien à au moins deux reprises. Les sources ont également indiqué que l’Iran avait transféré deux systèmes de défense aérienne Bavar-373 dans la région de Damas, dont un situé près de la ville de Rakhlah, située près de la frontière avec le Liban, à environ 30 kilomètres au nord des hauteurs du Golan.
Les systèmes Bavar-373 auraient été transportés par avion en Syrie en août dernier à la suite d’un accord entre la Russie et le gouvernement syrien. Toujours selon l’article, les systèmes de défense aérienne auraient été transportés vers l’est de la Syrie via l’Irak. Plus tôt ce mois-ci, les gardiens de la révolution iraniens ont annoncé un test réussi du système Bavar-373 utilisant l’intercepteur « Sayad B-4 ». Cité par le journal israélien « Jerusalem Post », l’analyste du renseignement israélien Ronen Solomon, qui dirige le blog « Intelli Times », a indiqué que le système a été développé sous la supervision du chercheur iranien Abdollah Mehrabi, chef de l’Organisation pour la recherche sur l’autonomie des gardiens de la révolution iraniens. L’intercepteur « Sayad B-4 » a été développé dans une base appartenant à l’Organisation à Téhéran, près du quartier général des Forces aérospatiales des Gardiens de la révolution, à l’aéroport de Mehrabad.