Coronavirus : une nouvelle mise à jour-Menanews.info

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  • Le chef du gouvernement français : «nous ne sommes qu’au début de la crise»

« Nous ne sommes qu’au début de la crise », prévient le premier Ministre français Edouard Philippe après l’adoption « historique » de 25 ordonnances.

  • Du jamais-vu depuis 1958. Le Conseil des ministres a adopté 25 ordonnances, mercredi 25 mars, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Signe, selon Edouard Philippe, que « c’est l’urgence sanitaire qui anime tous les esprits aujourd’hui, mais c’est aussi, et ce sera de plus en plus, un choc économique, un choc social ». Car « nous ne sommes qu’au début de la crise » liée au coronavirus, a prévenu le chef du gouvernement.
  • La trêve hivernale prolongée jusqu’au 31 mai. Sur la protection des plus vulnérables, Edouard Philippe a expliqué que la prolongation des minima sociaux allait se faire sans condition.
  • L’épidémie explose en Espagne. Le nombre de morts dans le pays dépasse désormais celui de la Chine, selon un nouveau bilan communiqué mercredi 25 mars. En Espagne, 3 434 personnes sont mortes du Covid-19. En une journée, 738 décès ont été notifiés dans le pays, une très forte accélération par rapport aux 514 morts recensés entre lundi et mardi. Seule l’Italie, avec plus de 6 800 morts, compte plus de victimes.
  • Un appel à l’aide des hôpitaux parisiens. Invité sur franceinfo, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a demandé plus de moyens pour faire face à l’augmentation des cas graves dans les établissements dont il a la charge. « Hier, nous avons passé en Ile-de-France le cap de 1 000 patients graves », a-t-il déclaré, en demandant des assurances sur le nombre de respirateurs, la réquisition des soignants, leur gratification pour leur travail et le stock de médicaments.
  • Jair Bolsonaro refuse le confinement. Le président brésilien d’extrême droite a vertement critiqué les dispositions de confinement prises par différents Etats et municipalités de son pays, dénonçant une « hystérie » autour du virus. « Nous devons maintenir les emplois et préserver l’approvisionnement des familles », a-t-il déclaré.
  • 70.000 Français toujours bloqués à l’étranger. Le trafic aérien étant quasiment nul et les aéroports presque tous fermés, de nombreux Français sont encore bloqués à l’étranger. Qu’en est-il de leur sort ? Quand vont-ils pouvoir revenir ? « Les gens commencent un peu à nous regarder de travers. On sent que l’ambiance est en train de changer ». Un Français bloqué en Inde témoigne de la situation que connaissent bon nombre de nos ressortissants à l’étranger : « on nous appelle ‘corona’ la seule solution pour nous, puisque nos vols sont annulés, c’est que la France affrète des avions ». Sortir d’un pays où tous les vols domestiques et internationaux sont interdits, c’est le cauchemar que vivent des milliers de Français bloqués à l’étranger. Ils sont 70.000 partout dans le globe. Au Cambodge, plus de 800 Français sont bloqués sans solution de retour. Les rapatrier n’est pas chose aisée. Au Pérou, ils sont 300 à attendre une aide : le gouvernement a empêché l’arrivée d’un avion en provenance de France et a bloqué toutes les circulations de bus ce qui complique le regroupement des ressortissants. Dans les pays où les vols se poursuivent, les compagnies aériennes proposent encore des billets mais à des prix exorbitants. « Je trouve cela choquant qu’il n’y ait aucune solidarité », déplore une étudiante française. Coincée en Australie, son retour en France lui coûterait 6 000 euros aujourd’hui. Aux Philippines, quelque 330 Français ont pu quitter le pays grâce à un avion affrété par la France. Il en reste encore un millier disséminé sur différentes île du pays qui a suspendu ses vols intérieurs.
  • 80.000 ressortissants ont pu regagner la France depuis la semaine dernière. Depuis la semaine dernière, 80.000 ressortissants ont pu regagner la France. Plus d’une centaine de vols ont ainsi permis le rapatriement d’environ 20.000 Français du Maroc. Plus de 10.000 ressortissants français ont aussi pu rentrer de Tunisie et d’Algérie. Le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait expliqué multiplier les contacts avec ses homologues à travers le monde pour obtenir l’autorisation de faire atterrir des avions et ramener les touristes bloqués.  Le gouvernement travaille en liaison avec différentes compagnies aériennes, françaises et étrangères, qui programment des vols commerciaux réguliers ou spéciaux selon les cas. Un dispositif réservé aux touristes et personnes en voyages d’affaires, les Français résidant habituellement à l’étranger sont donc invités à y demeurer et à respecter les règles de confinement locales. Les opérations de rapatriement sont aussi coordonnées avec d’autres pays européens afin de ramener le maximum de personnes au plus vite. C’est le cas notamment en Amérique Centrale où la France opère en commun avec l’Espagne le rapatriement de leurs ressortissants. Jean-Yves Le Drian a estimé qu’il faudrait encore «une bonne semaine» pour ramener l’ensemble des Français bloqués à l’étranger. (TV)