Quelles sont les pertes russes en Ukraine, le rapport choc sur les soldats morts à la guerre

0
927

Escalade dans l’invasion de l’Ukraine : Vladimir Poutine annonce une mobilisation partielle de 300.000 réservistes et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou décuple le nombre de soldats morts. Après l’appel aux armes de la population civile, les vols de Moscou vers la Géorgie, la Turquie et l’Arménie, destinations où les Russes peuvent entrer sans visa, ont affiché complets en quelques heures (données Aviasales), alors qu’à la frontière entre la Russie et la Finlande, les voitures font la queue sur 40 km de long. Le mouvement anti-guerre «Vesna» a appelé à protester contre la décision du numéro un du Kremlin, alors que des vidéos et des photos de personnes affichant des pancartes contre la mobilisation et le déploiement de policiers à Novossibirsk pour réprimer toute dissidence, se multiplient sur Twitter.

Les Russes ne seraient pas prêts à mourir pour la guerre « impériale » voulue par Poutine. Ce n’est pas un hasard si des sources du Kremlin ont diffusé de faux rapports sur le nombre de soldats russes morts. L’état-major général des forces armées ukrainiennes parle d’«environ 55.110» Russes morts depuis le 24 février dernier, date du déclenchement de « l’opération militaire spéciale », des chiffres en contraste frappant avec ceux du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, qui aujourd’hui, après des mois de silence, a chiffré les pertes à « 5.937 personnes, tandis que plus de 61.200 soldats ukrainiens sont morts et environ 49.400 ont été blessés ».

Mais la chaîne Generall SVR (Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie, ndlr) a démenti Choïgou dans un message sur Telegram révélant le contenu du rapport d’aujourd’hui : « Dans le rapport du matin remis au président Poutine, la perte opérationnelle militaire irrémédiable est de 59.737 personnes. Les prochaines données seront reçues le vendredi 23 septembre. Veuillez noter : Choïgou a réduit le nombre de morts de, précisément, 10 fois ! ».

(Il Tempo)