À partir du mois prochain, la Russie prévoit d’organiser des exercices militaires dans l’est du pays. Les exercices « Vostok » se dérouleront du 30 août au 5 septembre, alors que les précédents exercices « Vostok » se sont déroulés en 2018 à grande échelle avec près de 300.000 soldats impliqués, dont l’armée chinoise pour la première fois.
Les troupes russes et chinoises ont participé à une série de manœuvres militaires conjointes l’année dernière, reflétant des liens militaires de plus en plus étroits entre Moscou et Pékin. L’année dernière également, des troupes d’Arménie, d’Inde, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de Mongolie ont également participé à d’importants exercices en Russie et en Biélorussie.
Les exercices de cette année semblent destinés à faire passer le message que la Russie, malgré cinq mois de guerre coûteuse en Ukraine, reste concentrée sur la défense de l’ensemble de son territoire. Les États-Unis ont estimé que 15.000 soldats russes ont été tués en Ukraine depuis février, et que trois fois plus auraient été blessés.
Malgré les lourdes pertes russes en Ukraine, le président Vladimir Poutine n’a pas ordonné la mobilisation des réservistes, estimés à environ deux millions prêts à en découdre. Les réservistes doivent avoir servi dans l’armée au cours des cinq dernières années.
Les prochains exercices Vostok se dérouleront dans le district militaire de l’Est et impliqueront également des unités de troupes aéroportées, des bombardiers à long rayon d’action et des avions cargo militaires. La partie orientale de la Russie comprend une partie de la Sibérie et a son siège à Khabarovsk, près de la frontière chinoise.
(Actualités Géopolitiques)