Le premier ministre désigné début février, Mohammed Allaoui, a échoué à former son gouvernement et à obtenir la confiance du Parlement puisqu’il est rejeté par la rue irakienne. Il vient de jeter l’éponge, plongeant le pays dans un vide constitutionnel, au moment où de plus en plus d’Irakiens manifestent quotidiennement contre la corruption et la main-mise de l’Iran sur leur pays. Il a annoncé avoir renoncé à former un gouvernement car il a été soumis à des pressions politiques qui n’ont rien à voir avec les intérêts de l’Irak. Indirectement, il a dénoncé les ingérences iraniennes en Mésopotamie.
Quelques minutes après avoir annoncé son renoncement, de fortes explosions ont retenti à Bagdad. Selon la télévision « Al Arabiya », il s’agit de quatre roquettes qui se sont abattues sur la zone verte qui comprend notamment l’ambassade des Etats-Unis.