France-terrorisme: l’assassin de Samuel Paty était en contact avec un jihadiste en Syrie

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Selon des sources françaises, le Russe tchétchène de 18 ans est entré en contact avec un jihadiste basé à Idlib via le réseau social Instagram à la mi-septembre. Les enquêteurs cherchent à retracer les étapes de la radicalisation de l’assaillant et d’éventuelles complicités directes dans son projet terroriste. Selon un de ses amis, mis en examen dans cette affaire pour complicité d’assassinat terroriste, Abdoullakh Anzorov s’était radicalisé « depuis plusieurs mois ». En plus de cet ami, six autres personnes dont deux collégiens ont été mises en examen. Mercredi, le Parquet national antiterroriste a ouvert une information judiciaire pour « complicité d’assassinat terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste », a annoncé le procureur Jean-François Ricard.

L’assaillant avait le statut de réfugié

Né à Moscou, venu en France à l’âge de six ans, Abdoullakh Anzorov avait obtenu en mars un titre de séjour valable jusqu’en mars 2030. Il avait le statut de réfugié et habitait à Évreux, dans l’Eure. Ses voisins décrivent un jeune homme « discret », « plongé dans la religion » depuis trois ans. Connu pour des antécédents de droit commun lorsqu’il était mineur, Abdoullakh Anzorov n’a jamais été condamné. Il n’était pas connu des services de renseignement pour radicalisation même si son compte Twitter @Tchetchene_270 avait fait l’objet de plusieurs signalements à la plateforme Pharos. (France Info)