Selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), de nouveaux raids israéliens ont visé, dans la soirée du lundi 20 juillet, des positions iraniennes et du Hezbollah en Syrie. Des missiles tirés vraisemblablement par des hélicoptères contre des cibles des Gardiens de la Révolution et du Hezbollah ont fait au moins un mort et plusieurs blessés dans la province de Quneitra, à la lisière du Golan. Selon la télévision « Al-Arabyia » un général iranien aurait été tué dans ce raid. Simultanément, des missiles ont visé d’autres positions tenues par les Iraniens et le parti chiite libanais dans les banlieues sud de Damas. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des hommes en treillis complètement déchiquetés par la puissance des explosions, et des débuts d’incendies. Là aussi, des Iraniens figureraient parmi les victimes.
Rappelons que des avions non-identifiés avaient déjà bombardé, ces derniers jours, des positions iraniennes dans la province de Deïr Ez-Zor, à la frontière irakienne, et des centres de recherches sur les armement à l’est de Hama. Israël semble ainsi mettre ses menaces à exécution: ses dirigeants ont promis de ne pas laisser l’Iran s’installer durablement à leur frontière. La multiplication de ces attaques intervient après la signature très médiatisée d’un accord de coopération militaire entre Damas et Téhéran selon lequel l’Iran fournit une défense antiaérienne, de fabrication iranienne, au régime de Bachar Al-Assad. Plusieurs médias arabes se sont interrogés si les Etats-Unis et Israël vont permettre à la République islamique de briser leur supériorité aérienne et en l’autorisant à installer ses missiles en Syrie, ou au contraire ils vont mener des frappes préventives? C’est cette dernière option qui semble privilégiée comme en attestent les derniers raids.