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France : attentats sur le réseau ferroviaire, un «’modus operandi’ d’extrême gauche»

(Rome, 26 juillet 2024). La journée d’aujourd’hui a commencé sous le signe du chaos et de la tension en France, et se terminera par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur la Seine, à Paris. Ce matin, la SNCF, l’entreprise française publique de transport ferroviaire, a fait état d’un «sabotage» à grande échelle sur le réseau à grande vitesse (TGV), où des incendies criminels ont eu lieu et des câbles ont été sectionnés. Plusieurs lignes sont restées bloquées, notamment dans le nord et l’est du pays, mais aussi dans le tunnel Eurostar qui passe sous la Manche, reliant la Grande-Bretagne à l’Hexagone. A Paris, la circulation à la gare Montparnasse n’a repris qu’en fin de matinée. Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a parlé de 800.000 voyageurs affectés par ces désagréments, parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui avaient prévu de se rendre à Paris pour assister à l’ouverture des Jeux. Une enquête a été ouverte dans ce dossier par le parquet de Paris, comme le rapporte «Il Tempo».

A l’heure actuelle, les responsables de ces attaques contre les infrastructures ferroviaires restent inconnus, bien que les médias, citant des sources policières, parlent d’un mode opératoire similaire à celui des milieux d’extrême gauche. Depuis la cellule de crise, le Premier ministre Gabriel Attal a lancé un appel à la «prudence», alors que l’enquête vient à peine d’être ouverte et qu’il n’existe toujours aucune information sur les auteurs de cet acte. Le président français Emmanuel Macron, interrogé par la presse à l’Elysée, a déclaré qu’il ne ferait pas de déclarations publiques sur ce qui s’est passé.

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