«Certaines sources libanaises ont rapporté que le Hezbollah utilise l’aéroport de Beyrouth pour stocker de grandes quantités d’armes iraniennes», écrit le site en ligne du journal britannique Daily Telegraph. Selon ces sources, le «Parti de Dieu», soutenu par l’Iran, utilise l’aéroport international de Beyrouth pour collecter une grande variété d’armes, notamment des missiles balistiques, des roquettes d’artillerie non guidées et des missiles antichar à guidage laser. Une poudre blanche hautement explosive et toxique connue sous le nom de RDX est également stockée à l’aéroport, selon les lanceurs d’alerte. S’adressant au Telegraph, un employé de l’aéroport a déclaré que les armes arrivent à l’aéroport sur les vols en provenance d’Iran dans de «grandes boîtes mystérieuses».
Ali Hamiyé, ministre libanais des Transports, a pour sa part démenti dimanche que le Hezbollah stockait des armes à l’aéroport de Beyrouth, sur fond de craintes d’extension du conflit à Gaza.
Le ministre pro-Hezbollah a organisé une conférence de presse pour démentir les allégations «absurdes» à ce sujet dans la presse et s’en pris nommément au quotidien britannique.
«Tout ce qui a été écrit dans ‘The Telegraph’ est faux» et «aucune arme» n’entre ou ne sort de l’aéroport de Beyrouth, a déclaré Ali Hamiyé aux journalistes depuis l’aéroport international, situé dans la banlieue sud (le fief du Hezbollah) de la capitale.