La police de la charia dans une école allemande. Pour Silvia Sardone, «l’islamisation de l’Europe est un réel danger»

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(Rome, Paris, 20 janvier 2024). Un groupe d’étudiants salafistes a mis en place une police de la charia dans une école allemande, imposant les diktats de l’islam radical. Un extrémisme signalé à la police

La faiblesse des institutions européennes, au nom d’une «inclusivité» qui tend à la substitution, laisse le champ libre à une islamisation du continent de plus en plus rapide. Le théorème de la gauche selon lequel la culture millénaire de chaque pays doit abdiquer pour ne pas discriminer ceux qui viennent de l’extérieur s’avère de plus en plus être une idéologie dangereuse, qui risque de mettre en péril les fondements démocratiques et civils de nos sociétés. En témoigne le cas emblématique d’une école polyvalente de Neuss, en Allemagne, où un groupe d’élèves âgés de 17 à 19 ans s’est érigé en sorte de « police de la charia » semant la terreur dans l’établissement, écrit «Il Giornale».

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Le site web allemand Focus a rapporté les faits, expliquant que de jeunes lycéens ont tenté d’imposer et de faire respecter les préceptes de la loi islamique, en supprimant les concepts démocratiques. Selon les rapports, ils ont imposé une séparation de sexe dans les classes, où les garçons devaient s’asseoir à l’avant et les filles à l’arrière, les élèves musulmans étant obligés de ne jamais regarder le professeur en face. Ils ont fait pression sur leurs concitoyens musulmans pour qu’ils suivent les règles strictes de l’Islam afin de suivre l’exemple de Mahomet.

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Certains ont accepté, pour éviter les ennuis, d’autres ont refusé et ont été accusés d’être de mauvais musulmans, invoquant à leur encontre les châtiments de la charia, notamment la lapidation. Les demandes du groupe incluent également un espace réservée à la prière et l’obligation pour les élèves musulmans de quitter l’école plus tôt le vendredi pour se conformer aux obligations de l’Islam.

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L’école a immédiatement signalé à la police l’apparition d’activités extrémistes en son sein et, après enquête, les jeunes ont été identifiés comme appartenant à un groupe salafiste opérant dans la ville, qui se réunit, qui ne respecte et n’obéit qu’aux règles du Coran et la Sounna. « La situation est claire : l’islamisation de l’Europe progresse, souvent en totale contradiction avec nos valeurs et les droits des femmes », a déclaré Silvia Sardone, députée européenne de la Ligue, soulignant à quel point l’islamisme et l’extrémisme se propagent dangereusement, « en comptant sur la faiblesse des institutions, à commencer par l’Union européenne selon laquelle le problème en Europe est l’islamophobie et non le terrorisme islamique ou la condition des femmes musulmanes opprimées ». Le cas allemand est emblématique et rien n’exclut que des épisodes similaires puissent se reproduire dans d’autres pays et de plus en plus fréquemment.

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« Céder à nos valeurs, nos règles et nos traditions, risque de donner toujours plus d’espace à ceux qui veulent imposer des règles religieuses et des privations de liberté même en Europe », a conclu Madame Sardone.

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