Irak: «plusieurs blessés» dans une attaque aux missiles contre une base américaine

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(Paris, Rome, 20 janvier 2024). Le commandement général américain a confirmé qu’une base abritant des soldats américains en Irak a été touchée par des missiles

Les États-Unis ont confirmé des informations faisant état de tirs de missiles sur une base abritant des troupes américaines en Irak. D’après les premiers rapports, il semble qu’il y ait des blessés et que certains pourraient être des Américains. «Le 20 janvier, vers 18h30 (heure de Bagdad), plusieurs missiles balistiques et roquettes ont été tirés par des miliciens soutenus par l’Iran dans l’ouest de l’Irak et ont visé la base aérienne d’Ain al-Assad. Les systèmes de défense aérienne ont intercepté la plupart des missiles, tandis que d’autres sont tombés sur la base», a confirmé le commandement général, tel que rapporté par «Il Giornale».

«Les dégâts sont en cours d’évaluation. Un certain nombre de membres du personnel américain sont soignés pour des blessures à la tête. Au moins un militaire irakien a également été blessé», indique la note publiée sur X. Hier déjà, les attaques se sont intensifiées et un scénario similaire se profilait à l’horizon. En effet, selon la plateforme médiatique irakienne «Sabereen news», proche de l’Iran, il s’agirait de «l’attaque la plus importante en termes de nombre de missiles tirés depuis le début des opérations» de la soi-disant «Résistance islamique d’Irak», une alliance de groupes armés chiites irakiens soutenue par Téhéran. La même plateforme médiatique a fait état hier après-midi d’«amas» de fumée au-dessus de la base d’Ain al Assad», en publiant une vidéo d’accompagnement montrant ce qui semble être en réalité les traînées dans le ciel de plusieurs roquettes.

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En revanche, Téhéran vient d’annoncer la mise en orbite d’un satellite qui, selon certaines sources occidentales, pourrait avoir pour but d’améliorer la précision des missiles balistiques. La télévision d’État a indiqué que le lancement faisait partie du programme spatial des Gardiens de la révolution iraniens. Les États-Unis avaient précédemment affirmé que les lancements de satellites iraniens allaient à l’encontre d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies.

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C’est pour cette raison qu’ils avaient exhorté Téhéran à n’entreprendre aucune activité impliquant des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires.