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L’Afrique du Sud prévient: «si Poutine participe au sommet des ‘Brics’, nous serons obligés de l’arrêter»

(Rome, Paris, 01.05.2023). Johannesburg, qui a ratifié le Statut de Rome, tente de dissuader le dirigeant russe d’assister à la réunion entre Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud prévue fin août

Fin août, l’Afrique du Sud accueillera le sommet des «Brics», les puissances dites émergentes : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et, bien sûr, l’Afrique du Sud. Le rendez-vous, dans lequel la présence du dirigeant russe, Vladimir Poutine, est jugé très réaliste, agite les consciences du pays le plus au sud du continent africain.

Des responsables sud-africains tentent en effet de convaincre le président russe, Vladimir Poutine, de ne pas se rendre en Afrique du Sud à l’occasion du sommet des «Brics», comme le rapporte le Sunday Times, cité par la «Rai News», expliquant que la raison en est le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale de La Haye qui pèse sur Poutine, inculpé de crimes de guerre.

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La raison des fortes appréhensions de l’Afrique du Sud s’explique par le fait que le pays a ratifié le Statut de Rome et, par conséquent, serait obligé d’arrêter le président russe, qui a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, s’il mettait les pieds dans le pays.

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Une commission spéciale mise en place par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, aurait conclu que, si Poutine devait mettre les pieds en Afrique du Sud pour le sommet, elle sera contrainte de l’arrêter. «Nous n’avons pas d’autre choix que d’arrêter Vladimir Poutine», a déclaré un responsable du gouvernement, «s’il vient ici, nous serons obligés de le détenir», a-t-il précisé.

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