Interrogées sur la récente rencontre d’une sénatrice française avec un député libanais du CPL à Paris, plusieurs sources françaises et libanaises à Paris et Bruxelles font part de leur désolation que des élus français, de tous les bords politiques, continuent de se laisser berner par les alliés du Hezbollah et du régime syrien, sous le prétexte fallacieux de la défense des Chrétiens d’Orient. Ce sujet devient très lucratif, ajoutent nos sources. Consciemment ou par naïveté, les « pseudo défenseurs des Chrétiens d’Orient cautionnent le dictateur syrien qui exploite à la fois les groupes terroristes, largement crées par ses services, et les minorités, largement réprimées, pour poursuivre son chantage à l’Occident ».
Un avocat de renommé internationale, qui milite pour faire la lumière sur les transferts des fonds des hommes politiques libanais vers les banques européennes depuis octobre 2019, regrette en outre « le lobbying exercé par les mêmes milieux au Parlement européen pour bloquer toutes les résolutions qui visent à sanctionner les responsables libanais impliqués dans la corruption. Ils cherchent à diriger les enquêtes uniquement contre les milieux bancaires et épargner les politiciens. Ce faisant, les lobbyistes cherchent à protéger le Hezbollah et ses alliés, d’une part, et à accélérer l’effondrement du secteur bancaire et de l’économie libanaise en général, de l’autre. Ce qui revient à dire que le CPL et le Hezbollah travaillent de concert à la destruction du Liban » conclut le juriste.