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Vladimir Poutine «sera remplacé par un leader plus extrême», les espions du MI6 donnent l’alerte

Le leader russe est malmené. La contre-offensive ukrainienne ainsi que l’explosion du pont de Crimée sont très mal vues au Kremlin.

Guerre en Ukraine, 231eme jour. L’explosion sur le pont de Crimée le week-end dernier a marqué un tournant. Et a provoqué l’ire du Kremlin, qui intensifie depuis ses bombardements autour de Lviv, Kyiv et Zaporijjia, rapporte le quotidien français «L’Indépendant».

L’explosion du pont de Kertch a également provoqué de sérieuses secousses dans les plus hautes sphères du pouvoir russe. L’autorité de Vladimir Poutine est remise en question par ses plus proches collaborateurs, comme l’a confirmé l’ancien chef du MI6, les renseignements britanniques, au micro de la BBC ce mardi. « Poutine, et c’est la grande ironie, risque d’être débordé par la politique qu’il a créée. La droite chauvine, nationaliste, sans doute fasciste qui était sa base de soutien, le fustige maintenant pour ne pas être allé assez loin et assez fort », affirmait Alex Younger dans l’émission Newsnight.

« Ces mesures (mobilisation partielle), qu’il ne voulait pas introduire parce qu’il sait à quel point elles pourraient être contre-productives, sont entièrement destinées à un public national et conçues pour neutraliser cet aspect de la politique », lit-on encore dans le journal français.

La présentatrice Kirsty Wark rebondit alors : « S’il devait être mis de côté d’une manière ou d’une autre, cela pourrait suggérer qu’il y aurait quelqu’un d’autre qui serait en fait plus à droite ? ».

Alex Younger répondait par l’affirmative : « Oui, nous devons donc faire très attention à ce que nous souhaitons ici. Je pense personnellement que c’est ce qui arrivera en temps voulu, il sera remplacé, mais il sera remplacé par ceux qui le critiquent à droite ».

Pour la chaine italienne «Tgcom24», citant une source de l’OTAN, le président russe «ne risque pas un coup d’Etat, et qu’il a le total contrôle des services de sécurité». «Les critiques fusent de toutes parts, tant du côté de ceux qui considèrent la guerre comme une erreur, que de ceux qui exigeait une meilleure intervention. Mais rien de plus», ajoute Tgcom24 citant la même source alliée

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