Russie: après la dernière débâcle, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov appelle Moscou à utiliser le nucléaire tactique

(Rome, Paris, 01 octobre 2022). «A mon avis, des mesures plus drastiques devraient être prises, jusqu’à la déclaration de la loi martiale dans les zones frontalières et l’utilisation d’armes nucléaires à faible puissance», a ainsi déclaré Ramzan Kadyrov dans un message sur son compte Telegram

Suite au retrait des troupes russes de la ville stratégique de Lyman, dans la région de Donetsk, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a appelé Moscou à envisager l’utilisation de l’arme nucléaire à faible puissance en Ukraine. « A mon avis, des mesures plus drastiques devraient être prises, jusqu’à la déclaration de la loi martiale dans les zones frontalières et l’utilisation d’armes nucléaires à faible puissance», a déclaré Kadyrov dans un message diffusé sur Telegram, repris par la «Rai News», dans lequel il est revenu pour formuler des sévères critiques à l’égard des commandements de Moscou.

« J’ai toujours dit : il n’y a rien de mieux que la vérité exprimée, même si elle est amère, offensante, mais c’est la vérité. Il s’agit du seul moyen d’aller de l’avant. Par conséquent, je ne peux pas garder le silence sur ce qui est arrivé à Krasny Liman », écrit Kadyrov. «N’est-il pas dommage que le général Alexandre Lapine, commandant du district militaire central et chargé de la défense de Lyman, soit médiocre».

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C’est le fait qu’il soit couvert au sommet par les hauts gradés de l’état-major. Si Je pouvais, je rétrograderais Lapine au rang de simple soldat, je le priverais de ses honneurs et, mitrailleuse à la main, je l’enverrais au front pour laver la honte avec du sang », poursuit le dirigeant tchétchène.

« Le népotisme au sein de l’armée ne mènera à rien de bon », dans l’armée, poursuit Kadyrov, il est nécessaire de nommer des personnes de fort caractère, courageuses, avec des principes, qui se soucient de leurs combattants, qui s’arrachent les dents pour leurs soldats, qui savent qu’un subordonné ne peut être laissé sans aide et sans soutien. Le népotisme n’a pas de place dans l’armée, surtout dans les moments les plus difficiles », a dit le chef tchétchène.