Après avoir été son Gardien, Samir Geagea s’impose comme le Sauveur du Liban

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(Montréal, Beyrouth, le 27 septembre 2022). Fidèle à lui-même, le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea, a encore une fois démontré sa ferme volonté de sauver le Liban. Qu’il soit candidat ou pas, qu’il soit élu président ou non, il sera le sauveur du pays du Cèdre.

Le chef du parti des Forces Libanaises, Dr. Samir Geagea, a réitéré les positions fermes et inébranlables de son parti concernant tous les sujets brûlants du moment. Dans l’émission 20/30 diffusée en direct depuis son QG de Meerab ce lundi 26 septembre, Geagea a évoqué en effet les présidentielles qui doivent avoir lieu avant le 31 octobre, mais aussi le redémarrage économique du pays et la restauration de l’autorité de l’Etat… Pour Geagea, ces questions constituent le passage obligé vers le sauvetage du Liban.

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Devant des millions de téléspectateurs, le chef des souverainistes Samir Geagea a mis les points sur les i et pris à témoin la population et ceux, particulièrement, qui se considèrent comme des opposants au système politique actuel. Il a ainsi littéralement défait le faux slogan « Tous c’est tous » (Kelloun ya’ani kelloun), en rappelant que les Forces libanaises n’ont jamais fait partie du pouvoir. Bien au contraire, « nos députés et nos ministres ont fait la différence en luttant contre les projets foireux des uns et la fraude des autres ». Il a donné des exemples sur les projets budgétivores de l’électricité défendus par le ministre Gebran Bassil, entre autres.

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Geagea n’a pas manqué de rappeler que les députés « réformistes » qui se disent issus de la révolution du 17 octobre et donc de la société civile, ne peuvent trahir leurs électeurs lors des futures présidentielles. Ils ne peuvent pas voter par complaisance. Il reconnait à cet égard que des tractations très avancées et positives sont en cours avec l’ensemble des oppositions pour trouver un accord sur le futur président, sans dévoiler un quelconque nom. Si un accord est à portée de main, comme il le dit, il met en garde contre les tentatives du Hezbollah et de ses alliés de boycotter l’élection pour provoquer un vide présidentiel et institutionnel. M. Geagea a également évoqué la possibilité de soutenir un « ticket » comprenant le futur Président et son futur Premier ministre. Ceci assurera une cohésion de l’Exécutif et évitera les paralysies et l’immobilisme qui ont marqué la vie politique ces dernières années.

L’optimisme de Geagea s’inspire des premières décisions que le futur président doit prendre : reconstruire l’Etat et lutter contre tous ceux qui refusent d’y contribuer, allusion directe au Hezbollah et au CPL. « Cette reconstruction ne signifie pas forcément une confrontation inéluctable avec la milice du Hezbollah », a-t-il précisé, laissant comprendre que le désarmement du Hezbollah viendra naturellement, car il sera désavoué par l’ensemble des Libanais qui auront retrouvé leur Etat fort. Ceci passe par la restauration de l’autorité de l’Etat aux frontières, qui mettra un terme aux trafics transfrontaliers qui ruinent l’économie libanaise. C’est un premier pas vers le sauvetage. Car la restauration de l’autorité induit celle de la confiance. « Les investissements étrangers conditionnés par le retour de la confiance seront plus importants que les fonds promis par la Banque mondiale et le FMI… », a-t-il poursuivi. Selon lui, les monarchies du Golfe ont déjà prévenu les institutions financières internationales qu’elles refuseraient de financer les aides au Liban si le futur président était complaisant à l’égard de la corruption et hésitant dans la restauration de l’Etat. Le message ne souffre d’aucune ambigüité.

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La détermination, la clarté, la franchise et la vision de Samir Geagea redonnent espoir aux millions de Libanais. En moins de deux heures, il a réussi hier à démonter pièce par pièce la propagande du Hezbollah qui en fait le protecteur du Liban face aux terroristes de Daech. Geagea a rappelé que « le Hezbollah et Daech sont les deux revers de la même médaille ». Il a expliqué que l’interventionnisme du premier en Syrie a provoqué les attaques du second au Liban, qui ont elles-mêmes servi d’alibi pour justifier l’ingérence du Hezbollah en Syrie. Les deux organisations se nourrissent mutuellement l’une de l’autre. « Après tout, les deux mouvements ont le même objectif, à la différence que le Hezbollah est tacticien rusé et planifie mieux ses actions et il serait, à cet égard, plus dangereux », a conclu le chef des Forces Libanaises.

Après un tel exposé lucide, les Libanais et leurs députés sont prévenus. Il appartient désormais à ces derniers de faire le bon choix et d’élire le meilleur président pour entamer le sauvetage du pays.

La fermeté de Samir Geagea et ses positions inébranlables en faveur du Liban, comme il l’avait encore démontré lors de la messe annuelle des martyrs de la résistance, ne sont pas passées inaperçues.

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Le chef des Forces Libanaises qui a toujours sacrifié ses intérêts personnels pour défendre les intérêts du Liban a ainsi fait réagir le sénateur français Xavier Iacovelli, vice-président du groupe d’amitié France-Liban au Sénat. Il a publié un commentaire sur sa page officielle sur Facebook.

Par Sanna T