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Poutine envisage de fuir Moscou en cas de défaite en Ukraine. Nouvelles rumeurs sur Telegram: «il est très malade»

(Rome, 29 juillet 2022). Que fera Vladimir Poutine en cas de défaite en Ukraine ? Et si le dirigeant russe devait se battre, entre-temps, également sur le front de la santé personnelle ? Des scénarios apocalyptiques qui s’additionnent, puisque la chaîne Telegram « General SVR » affirme que la «nomenklatura» du Kremlin n’exclut pas que tout, absolument tout, puisse mal tourner, à tel point que des plans sont en cours d’élaboration pour l’évacuation de Poutine et de son cercle magique. Comme le rapporte le Daily Mail, ces plans tiennent également compte d’une éventuelle détérioration de l’état de santé du dirigeant, un argument qui pèse depuis le début de l’agression contre l’Ukraine autant que l’inefficacité de la campagne de guerre russe, a ainsi noté le quotidien italien «il Mattino».

Parmi les «motifs» de la fuite de Poutine figure également le mécontentement que la banqueroute sanglante en Ukraine (où Kiev et Washington citent le chiffre effroyable de plus de 30.000 soldats russes tombés) pourrait déclencher dans le pays.

A lire : Le blé et la guerre: Lavrov en Turquie. Zelensky, «plus de 31.000 soldats russes sont morts»

Selon cette «chaîne», considérée comme proche du gouvernement russe mais pas novice en matière de « révélations » pas toujours confirmées par les faits, Poutine est « conscient de la possibilité d’un brusque changement d’humeur dans le pays ».

Par ailleurs, Vladimir Poutine pourrait être déjà confronté à une tumeur et à la maladie de Parkinson, bien que ce bulletin médical ait même été démenti par la CIA.

Mais alors où Poutine, 69 ans, pourrait-il se réfugier si tout devait s’effondrer sur lui ? L’événement, pour le moment, semble très lointain, mais d’élément en élément, l’avion du dirigeant russe, une fois en fuite, ne pourrait pas facilement survoler de nombreux pays au-delà de ceux qui gravitent encore autour de Moscou. Mais quitter Moscou pour un ancien État soviétique ne semble pas être un pas décisif. Voilà donc que la Chine et la Turquie pourraient lui permettre de s’éloigner des frontières russes, peut-être pour rejoindre la Syrie. Les concessions ne sont toutefois pas acquises, car les relations avec les deux États ne sont pas toujours simples. La Turquie fait aussi partie de l’OTAN, une autre difficulté qui n’est pas sans importance. Un autre objectif final hypothétique est le pays des mollahs, l’Iran.

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