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De «dictateur» à «ami et allié», le sommet Draghi-Erdogan à Ankara: neuf accords signés

Mario Draghi l’avait qualifié de « dictateur » mais le président turc Recep Tayyip Erdogan représente aujourd’hui un atout important pour sortir de la crise alimentaire et gazière sur fond de guerre en Ukraine. Ainsi, le Premier ministre s’est rendu pour Ankara avec ses ministres et a signé neuf accords entre l’Italie et la Turquie dans le cadre du sommet intergouvernemental d’Ankara.

Selon le quotidien italien «Il Tempo», ces accords vont de la reconnaissance mutuelle des permis de conduire à la protection des informations classifiées dans l’industrie de la défense, de l’accord de coopération sur la protection civile et le développement durable, aux protocoles d’accord impliquant les ministères des affaires étrangères.

« Draghi est un de mes amis », a déclaré le dirigeant turc lors de la conférence de presse conjointe, qui a exprimé ses condoléances pour la tragédie de Marmolada. « Nous sommes amis et alliés », a dit le premier ministre, soulignant les efforts conjoints des deux pays pour une solution négociée à la guerre en Ukraine.

Parallèlement au sommet Draghi-Erdogan, des accords bilatéraux prévus entre les ministres italiens membres de la délégation officielle et leurs homologues turcs respectifs. La délégation italienne comprend les ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Défense, du Développement économique. Arrivé au palais présidentiel d’Ankara pour le troisième sommet intergouvernemental italo-turc, le premier ministre, escorté d’un cortège d’hommes à cheval, a été accueilli par Erdogan et une cérémonie de bienvenue dans la cour. Après l’exécution des hymnes nationaux italien et turc et les honneurs militaires, le Premier ministre italien s’est arrêté pour rendre hommage aux drapeaux et s’est adressé aux soldats en turc pour un salut traditionnel, «Merhaba asker:(مرحبا عسكر)», qui signifie « salutations soldats ».

En vidéo, (Agence Vista):

 

Outre la garde présidentielle, un certain nombre de soldats étaient présents, habillés en costume selon la tradition des seize états qui ont précédé la formation de la République turque.

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