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Le G7 lance un «partenariat mondial pour les infrastructures»

Avec la « nouvelle route de la soie », la Chine ouvre de nouvelles voies commerciales et gagne ainsi en influence sur la scène mondiale. Les pays du G7 ripostent en lançant une initiative mondiale en matière d’infrastructures.

Le G7 veut concurrencer la Chine avec une initiative mondiale portant sur les infrastructures. Lors du sommet rassemblant les principaux pays industrialisés démocratiques qui s’est tenu en Bavière le week-end dernier, les membres du G7 ont lancé un « partenariat mondial pour les infrastructures », selon les mots du président américain Joe Biden. Ce projet, qui avait été déjà annoncé l’an dernier, se veut une alternative à la « nouvelle route de la soie » lancée en 2013 par la Chine, par le biais duquel le pays ouvre de nouvelles voies commerciales vers l’Europe, l’Afrique, l’Amérique latine ainsi qu’à travers l’Asie.

« Ensemble, nous voulons mobiliser près de 600 milliards de dollars d’ici 2027 par le biais du G7 », a déclaré Joe Biden, qui est à l’initiative de ce projet. Le président américain a ajouté qu’il ne s’agissait pas de faire de la charité. « C’est un investissement qui sera rentable pour tous, y compris pour le peuple américain et les habitants de tous nos pays, et qui stimulera toutes nos économies. C’est une chance pour nous de partager notre vision positive de l’avenir », a-t-il déclaré. Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé que cette initiative était un nouvel exemple de l’unité du G7.

Un représentant du gouvernement américain a déclaré dimanche que cette initiative visait les pays ayant des revenus faibles ou moyens. L’objectif est d’investir dans des infrastructures « dont les pays ont besoin sans que cela leur soit dicté de l’extérieur ». Les projets seront soumis à un cahier des charges précis, « afin de garantir que ces investissements soient conduits de manière économique et commerciale et ne poussent pas les pays à s’endetter ». Les pays qui ont reçu des fonds issus du projet de la « nouvelle route de la soie » ont constaté que leurs dettes augmentaient de manière considérable et que leurs populations ne bénéficiaient pas de ces « soi-disant investissements ».

(DPA)

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