France-Italie: Di Maio à la troisième édition du forum économique, Paris et Rome sont des partenaires indispensables

0
473

(Rome, 11 juin 2021). L’Italie et la France sont des partenaires indispensables, compte tenu du niveau d’intégration de leurs économies respectives, et les deux pays peuvent jouer un rôle déterminant dans la construction de l’Europe de demain. C’est ce qu’a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, dans son discours à la troisième édition du Forum économique italo-français, organisé par la Confindustria (Confédération générale de l’industrie italienne, ndlr) et le Medef. « Celui entre l’Italie et la France est un accord stratégique renouvelé », a déclaré Di Maio, notant que « l’Italie et la France sont unies par une relation économique profonde et avantageuse, un dialogue continu et très riche entre les cultures et la société civile. Nous n’aurions pas été en mesure de clore l’accord du PNRR (Plan National de Relance et de Résilience, ndlr), sans la contribution de la Confindustria européenne », a souligné le ministre Di Maio. Il a par ailleurs indiqué qu’au premier trimestre 2021, les exportations italiennes vers la France « ont augmenté de 22,3% par rapport à il y a un an ».

« Nos deux pays sont, l’un pour l’autre, le deuxième partenaire commercial, avec un niveau d’intégration de leurs économies respectives qui en font des partenaires indispensables », a déclaré le ministre, et d’ajouter que cela conduit à une « intégration économique irréversible » entre les deux pays. « L’Italie et la France ont l’un des plus hauts niveaux d’investissements mutuels en Europe », a poursuivi Di Maio, précisant que la salle de contrôle de l’Internationalisation a confirmé la France comme « l’un des pays prioritaires à fort potentiel pour 2021 également pour nos exportations ». Invité de la troisième édition du Forum économique italo-français, Di Maio a également défini qu’«il est fondamental d’encourager le rétablissement de la mobilité transfrontalière et des échanges touristiques entre nos pays». Le ministre a souligné comment la relance économique passe aussi par la «très forte demande du « Made in Italy » par le marché français».

Selon Di Maio, l’Italie et la France « peuvent jouer un rôle décisif dans la construction de l’Europe de demain ». « Les grands axes de collaboration européenne ont ouvert des perspectives de collaboration intéressantes, également à travers l’outil « IPCEI » (Important Project of Common European Interest) », a-t-il souligné. Enfin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la Cour unique du brevet, un organe qui entrera en fonction dès que « nos amis allemands auront dissous leurs réserves constitutionnelles », a souligné Di Maio, espérant « le plein soutien français à l’hypothèse de l’établissement d’un des bureaux de la Cour à Milan, en remplacement de Londres ».

(Agence Nova)