(Rome, Paris, 21 janvier 2021). Le ministère irakien de la Santé a revu à la hausse le bilan de l’attaque suicide qui a frappé un marché « aux puces » au centre de Bagdad, dans la matinée. Il s’agit selon la police de deux kamikazes qui ont fait exploser leur charge à quelques minutes d’intervalle, pour faire le maximum de dégâts. Selon les autorités sanitaires, la double explosion a fait selon le dernier bilan 32 morts et 110 blessés.
Selon certains observateurs, l’attaque intervient au lendemain de la passation du pouvoir à Washington et pourrait, à cet égard, servir à tester la réaction de Joe Biden et son administration, avant même que celle-ci ne soit réellement en possession des dossiers régionaux et internationaux, dont la présence américaine en Irak et les relations avec l’Iran. De ce point de vue, les mêmes sources redoutent une multiplication des attentats et n’excluent pas une implication iranienne ou du Hezbollah, à travers les groupes terroristes qui leur sont affiliés (chiites) ou à travers des groupes sunnites comme Al-Qaïda dont les principaux cadres seraient hébergés en Iran, ou des rescapés de l’Etat Islamique.
[…] fait, l’Iran ne cesse de tester Washington en Irak, au Kurdistan, au Yémen, au Liban et même au Venezuela. En l’absence de réaction ferme, […]