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Attaque de Vienne: des perquisitions sont menées en Allemagne

Des perquisitions ont été lancées vendredi en Allemagne dans le cadre de l’enquête sur l’attentat islamiste perpétré lundi à Vienne. Les recherches se déroulent dans trois localités du nord-ouest du pays, Osnabrück, Kassel et Pinneberg, à l’intérieur de locaux appartenant à des personnes qui « ne sont pas soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque », a indiqué l’office fédéral de la police criminelle allemande sur Twitter. Les autorités précisent qu’«il peut y avoir des liens avec l’assassin présumé». Deux des quatre personnes visées par les perquisitions auraient rencontré l’auteur de l’attaque à Vienne il y a quelques mois, tandis que les deux autres auraient eu des contacts directs ou indirects avec lui sur Internet, d’après un porte-parole du parquet de Karlsruhe. A ce stade, aucune arrestation n’a eu lieu, a-t-il précisé. L’opération a été lancée sur requête des autorités autrichiennes.

Selon le magazine allemand Spiegel, l’assaillant, un Austro-Macédonien de 20 ans, avait noué des contacts en Allemagne quand il avait tenté de rejoindre la Syrie en 2018 pour rallier les rangs des combattants du groupe Etat islamique (EI). Des investigations sont également menées en Suisse, où deux hommes de 18 et 24 ans ont été interpellés cette semaine. Ils étaient connus de la justice pour des procédures pénales liées au terrorisme. L’homme de vingt ans, Kujtim Fejzulai, qui a ouvert le feu lundi soir en plein centre-ville de la capitale autrichienne a tué quatre personnes et fait plusieurs blessés. Par ailleurs, selon la chaine française LCI, le gouvernement de Sebastian Kurz reconnaît des failles dans la surveillance des individus radicalisés. C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron devait se rendre dans la capitale autrichienne. Un déplacement finalement remplacé par une visioconférence. «Emmanuel Macron, qui était attendu lundi à Vienne pour une rencontre avec le chancelier Sebastian Kurz consacrée à la lutte contre le terrorisme, a décidé de reporter son voyage, qui sera remplacé par une visioconférence en début de semaine», a indiqué l’Élysée, qui précise que ce report est dû à des questions d’agenda liées à la gestion de la crise sanitaire. (Médias)

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