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France-terrorisme: un troisième homme arrêté

Un troisième homme a été placé en garde à vue, vendredi soir, dans l’enquête sur l’attentat au couteau dans la basilique de Nice. Cet homme, âgé de 33 ans, est proche d’un autre suspect, lui aussi interpellé vendredi et soupçonné d’avoir été en contact avec l’assaillant la veille des faits.

Essayer d’y voir clair. Comprendre qui a fait quoi. Voilà où en sont les enquêteurs après l’attentat au couteau de Nice qui a fait trois morts ce jeudi. Vendredi soir, un troisième homme a été placé en garde à vue. Âgé de 33 ans, il est soupçonné d’être proche d’un autre suspect, arrêté lui aussi vendredi pour avoir côtoyé l’assaillant, la veille de son attaque terroriste.

Trois hommes en garde à vue

Ce deuxième individu, âgé de 35 ans, a été interpellé vendredi soir à Nice et également placé en garde à vue. Jeudi, un premier suspect âgé de 47 ans avait été arrêté après avoir été vu aux côtés de l’agresseur sur des images de vidéosurveillance la veille des faits. Il était encore en garde à vue samedi matin. Dans le cadre de cette enquête ouverte pour terrorisme, la garde à vue peut, en effet, durer jusqu’à quatre jours.

Deux téléphones portables en cours d’analyse

Ce que les enquêteurs veulent savoir, c’est si l’assaillant a pu être aidé. Et si oui, qui sont ses complices ? Au cœur des investigations actuelles, deux téléphones portables retrouvés dans le sac du tueur et actuellement analysés par les experts de la police. Les enquêteurs savent désormais que le tueur est arrivé à Nice entre 24 et 48 heures maximum avant l’attaque.

Jeudi matin, vers 8h30, cet homme, un Tunisien de 21 ans, a agressé au couteau plusieurs personnes dans la basilique Notre-Dame de Nice. Trois personnes sont mortes, deux femmes et un homme. L’auteur des faits, qui a crié « Allah akhbar » aux abords de l’église, a été interpellé par la police municipale. Elle lui a tiré dessus à plusieurs reprises, le blessant grièvement. Inconscient, il n’a pu être entendu par les enquêteurs et est toujours hospitalisé dans un état critique. Dans la foulée de ce nouvel attentat, Emmanuel Macron avait annoncé le passage du plan Vigipirate en « urgence attentat », niveau d’alerte le plus élevé, pour l’ensemble du pays. (Médias)

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