France-terrorisme: «l’union nationale est plus que jamais requise, nous attendons que la société dans son ensemble fasse corps pour lutter contre l’ennemi», selon le SNE

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« Il n’y a pas de stupeur parce qu’on s’y attendait » à ce qu’un professeur soit attaqué. « Les enseignants savent qu’ils sont menacés depuis longtemps. Les revues islamistes annonçaient clairement que les enseignants étaient des cibles », estime Pierre Favre, vice-président du Syndicat national des écoles vendredi 16 octobre sur France info. « Si on a pu attendre jusqu’ici pour en arriver là, c’est parce qu’il y a eu un énorme travail des forces de l’ordre et des services de renseignement, mais ce qui se passe est aussi grave que prévisible », martèle-t-il par téléphone.

« On s’attend à du sang, de la sueur et des larmes »

Pour le Syndicat national des écoles, « le fait d’assassiner un professeur n’est pas un hasard, c’est la République qui est visée, le président a raison », souligne le syndicaliste. « Nous attendons que la société dans son ensemble fasse corps pour lutter contre l’ennemi. On s’attend à du sang, de la sueur et des larmes. La bataille sera longue et difficile. Elle requiert de notre part le plus grand sang-froid, la plus grande unité et la plus grande lucidité. L’union nationale est plus que jamais requise. Les enseignants retourneront à l’école et feront face », a conclu Pierre Favre.