Une nouvelle explosion s’est produite samedi après-midi en Iran, cette fois à la centrale de Zargan dans la ville d’Al-Ahwaz, la capitale de la région du Khuzestan dans le sud du pays. Il s’agit de la quatrième explosion mystérieuse survenue en Iran en une semaine. Pour les autorités iraniennes, il s’agit « d’un accident, cette fois lié à l’éclatement d’un transformateur provoqué par la chaleur torride ».
Les médias israéliens ont rapporté « une explosion dans une centrale électrique dans la ville d’Al-Ahwaz. L’agence de presse officielle IRNA a annoncé qu’une centrale électrique dans la ville d’Al-Ahwaz, est en feu à cause d’une «explosion de transformateur» dans le quartier de Zirqan. « L’étendue et la cause de l’incendie sont encore inconnues », rapporte IRNA. Il s’agit de la quatrième mystérieuse explosion en Iran ces dernières semaines. Des photos prétendant représenter la catastrophe circulent sur le net.
Mais les rumeurs selon lesquelles il pourrait s’agir d’un sabotage étranger, deviennent de plus en plus insistantes. Dans le cas d’au moins deux des trois explosions précédentes, les sites touchés étaient des installations liées au programme nucléaire iranien. Même dans le cas de samedi, des sources de l’opposition iranienne affirment que la centrale d’Al-Ahwaz fournit de l’électricité à la centrale nucléaire de Darkhovin, l’une des plus récentes, jamais inspectée par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Hier, l’agence Reuters a fait état des propos de trois responsables iraniens, qui ont parlé sous couvert d’anonymat, selon lesquels les explosions « sont le résultat d’une cyberattaque, probablement israélienne ». Et jeudi, le général Gholamreza Jalali, le chef de l’Organisation iranienne de protection civile, a déclaré à la télévision d’État: « S’il est démontré que notre pays a été pris pour cible par une cyberattaque, nous répondrons ». Le journal koweïtien Al Jarida a écrit que l’explosion de jeudi matin, qui a frappé une usine de centrifugeuses de nouvelle génération, adjacente à l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, est le résultat d’une cyberattaque israélienne. Alors que celui qui a eu lieu le 26 juin, dont les images satellites indiquent avoir touché la base de missiles de Khojir à la périphérie de Téhéran, est le résultat du bombardement par des F-35 israéliens, selon le journal koweïtien citant des sources anonymes. (Médias)