Dix semaines après un premier tour qu’elle avait qualifié de « mascarade », avant de s’effacer de la scène politique, Agnès Buzyn de LREM revient dans la campagne des municipales à Paris, le parti présidentiel pour qui rien ne s’est passé comme prévu dans la capitale, terminant troisième après le premier tour du 15 mars 2020. L’ex-ministre de la Santé a appelé mardi 26 mai certains colistiers pour dire qu’elle restait candidate, confient des sources concordantes. Une mise au clair appréciée à un mois du second tour le 28 juin, mais qui ne lève pas les doutes dans son camp, selon l’un de ces colistiers, malgré le flou persistant, où une réunion prévue en début de matinée ce mardi matin, a été reportée in extremis. Une visioconférence devrait finalement avoir lieu vers 13h30. « Je croirai qu’elle est candidate quand j’aurai une dépêche avec une citation d’Agnès Buzyn dans laquelle, elle dit qu’elle est candidate », ajoute un colistier. Selon plusieurs élus parisiens, face aux incertitudes, certains candidats sont tentés de quitter le navire (LREM, ndlr): dans le Ve arrondissement, Florence Berthout, qui s’était ralliée à l’ancien candidat Benjamin Griveaux, envisage désormais de s’allier à son ancienne famille politique, Les Républicains.
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