« Tout échange possible de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis peut avoir lieu sans problème et aucune négociation n’est nécessaire ». C’est ce qu’a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Jawad Zarif, confirmant que toute opération à cet égard serait menée par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts des États-Unis en République islamique. Hier, le porte-parole de l’exécutif iranien Ali Rabiei avait exprimé la volonté de Téhéran d’échanger, précisant qu’il n’y avait pas encore eu de réponse de la part de Washington. Interrogée par l’AFP, le département d’État n’a ni démenti ni confirmé d’éventuels discussions en cours sur les prisonniers. «Nous ne menons pas de discussions diplomatiques sensibles par médias interposés», a dit la porte-parole de la diplomatie américaine. Selon les médias de la République islamique, cet échange pourrait concerner le professeur iranien Sirous Asgari, 60 ans, et l’ancien officier de l’US Navy Michael White, 47 ans. (Agences)