(Rome, 15 août 2025). Mystère autour de l’entretien entre les deux dirigeants dans la limousine du président américain
L’accueil réservé par Donald Trump à Vladimir Poutine en Alaska n’aurait pas pu être plus chaleureux. Le New York Times le résume ainsi : un survol militaire, un tapis rouge, des applaudissements, une poignée de main et un trajet commun à bord de la «Bête», la limousine du président américain. «Il est extrêmement inhabituel de voir les dirigeants de deux superpuissances, (en l’occurrence rivales), voyager dans la même voiture», souligne le journal américain. Plus surprenant encore, rapporte NBC News, les médias russes rapportent qu’une autre voiture, l’Aurus présidentielle de Poutine, l’attendait déjà. On ignore donc la raison pour laquelle le président américain a décidé de partager le trajet avec son homologue russe vers le lieu du sommet, écrit Valerio Chiapparino dans «Il Giornale».
L’une des hypothèses qui circule en cette longue attente des résultats d’un sommet crucial dont dépend l’issue du conflit en Ukraine : Donald Trump aurait voulu profiter des 10 à 15 minutes de trajet pour s’entretenir en privé avec son interlocuteur, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Poutine comprend l’anglais et peut s’exprimer sans interprète. Quels que soient les motifs et le contenu de ce échange secret, les observateurs notent que l’image de l’ancien espion du KGB assis à l’arrière de la limousine américaine – certaines photos le montrent souriant – n’a sans doute pas été du goût des autorités ukrainiennes, exclues de ce tête-à-tête à Anchorage.
Également connue sous le nom de Cadillac One, cette voiture est entourée de mystère. On en connaît peu de détails, mais qui semble digne d’un film de James Bond. Certains la comparent à un char d’assaut sur quatre roues, capable de résister aux attaques armées et aux bombardements.