Cela a été annoncé par le porte-parole du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer, (Steve Alter, sur twitter), confirmant la nouvelle, fournie pour la première fois par le journal Bild. Pendant ce temps, la police a mené une série de raids ce matin dans quatre mosquées et organisations à Berlin, Dortmund, Munster et Brême qui seraient liées au mouvement chiite fondé au Liban en 1982.
Selon les sources des services de renseignements intérieurs allemands, il y a environ 1.050 membres et sympathisants du Hezbollah en Allemagne qui ne sont pas réunis dans une organisation réelle.
Les États-Unis applaudissent la décision du gouvernement allemand et exhortent les pays de l’Union européenne à suivre l’exemple de Berlin. L’interdiction allemande « reflète la détermination de l’Occident à faire face à la menace mondiale posée » par le Hezbollah, a déclaré l’ambassadeur américain à Berlin, Richard Grenell.
Le mouvement, a-t-il ajouté, « ne peut être autorisé à utiliser l’Europe comme refuge pour soutenir le terrorisme en Syrie et au Moyen-Orient ». Les Etats-Unis, a-t-il dit, sont prêts à travailler avec des alliés européens « pour refuser » tout espace d’opération au Hezbollah en Europe.
De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a déclaré que l’interdiction des activités du Hezbollah en Allemagne est une « étape importante » dans la « lutte mondiale contre le terrorisme ». (Agences/Médias)