La tension monte d’un cran entre Téhéran et la communauté internationale. Les Gardiens de la Révolution islamique, pilier militaire et idéologique du régime iranien, ont en effet confirmé ce jeudi la suspension officielle de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Selon «Iran International», une chaîne proche de l’opposition iranienne à l’étranger, le Conseil des Gardiens de la révolution a ratifié aujourd’hui la loi votée hier par le Parlement iranien concernant la suspension de la coopération sur les programmes nucléaires iraniens avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dans le contexte des récentes attaques israéliennes et des accusations portées par la République islamique contre son dirigeant, Rafael Grossi.
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Selon les déclarations relayées par les médias d’État iraniens, cette suspension est une réaction directe aux «pressions politiques» et à ce que le régime qualifie d’«ingérence injustifiée» de l’AIEA, notamment après les derniers rapports critiques émis par cette dernière.
Un geste politique fort, qui semble viser à affirmer l’autonomie stratégique de l’Iran face aux puissances occidentales, mais qui risque aussi d’isoler davantage le pays sur la scène internationale.